Le 1er avril, j'ai eu la (mauvaise) surprise de découvrir deux oeufs de pigeon dans une de mes potées d'où l'oiseau venait de s'envoler. Pas de nid élaboré, mais les plantes bien aplaties, heureusement il y avait un grand vide dans la potée.
Les pigeons ramiers se sont bien adaptés à la vie dans Paris. En attendant un bus pour rentrer chez moi avant hier en début de soirée, j'ai photographié ce couple tranquillement installé sur une branche comme si il allait y passer la nuit.
Les baies des pyracanthas cultivés en haie dans mon quartier n'ont pas encore eu le temps de mûrir que déjà les pigeons s'en régalent. Une véritable orgie, avec des convives nombreux !
Alors que j'attendais l'ouverture du salon de coiffure où j'avais rendez-vous de bonne heure samedi dernier, un pigeon s'est approché de moi sans aucune hésitation pour venir me fixer de son oeil curieux à moins d'un mètre. Pas farouche l'animal !
Suite à des visites fréquentes de pigeons ramiers qui ont même commencé à refaire un nid dans une de mes potées, j'ai piqué des tuteurs en bois partout où ces oiseaux pouvaient se poser pour nicher. Mon balcon est plus piquant qu'un cactus !
Depuis quelques jours, mes potées subissent les assauts d'un couple de pigeons ramiers décidés à nicher une nouvelle fois. Chaque matin, c'est une nouvelle surprise, avec souvent l'un des oiseaux installé au beau milieu de la végétation. Inutile de vous dire que certaines plantes cassent sous le poids de ces gros volatiles. Je suis donc obligé de leur interdire l'accès en piquant un peu partout des tuteurs en bambous.
