À la Toussaint, les cimetières se couvrent de fleurs, notamment de chrysanthèmes. Quand l'automne est suffisamment doux pour ne pas geler immédiatement toutes ces floraisons, celles-ci peuvent s'épanouir pour le plus grand plaisir des promeneurs. Je suis allé faire un tour hier dans les allées du cimetière du Père Lachaise (Paris 20e).
Où la pyrale passe, les buis trépassent... Enfin pas encore heureusement, mais leur état n'est pas brillant quand les chenilles de ce papillon ont dévoré tout le feuillage ne laissant plus que les rameaux à nu. Sur une haie, la défoliation est impressionnante.
Après la longue floraison des camélias d'automne (Camellia sasanqua), voici venu le temps des camélias du Japon aux fleurs souvent énormes. Cette année, leurs boutons floraux n'ont pas souffert du froid et les floraisons sont opulentes. Voici un grand sujet photographié dans le square Édouard Vaillant, dans le 20e arrondissement de Paris.
Non, ce n'est pas une armée de chenilles qui a découpé ces choux au fin feuillage profondément lacinié. Ils ont perdu leur rondeur et s'apprêtent à fleurir en prenant un port plus élancé, sans que les feuilles si tarabiscotées perdent leurs belles couleurs.
Quand l'hiver est doux, le romarin fleurit très tôt, se couvrant d'une multitude de petites fleurs bleu lavande. Une providence pour les quelques insectes butineurs qui bravent les frimas.
Discrètes dans la pelouse, ces sympathiques fleurettes viennent s'ajouter aux floraisons printanières très en avance dans la capitale.
