Le festival de couleurs du bambou sacré

Sous un ciel gris et brumeux à peine transpercé par un timide et pâle rayon de soleil, je suis allé visiter hier après-midi le salon Jardins en Seine sur la terrasse du Fécheray à Suresnes (92). L'occasion de découvrir des jardins éphémères originaux et créatifs. Sur celui d'Olivier Schwartz (Jardin Conseil), il y avait ce superbe bambou sacré, au feuillage joliment coloré en ce début de printemps glacial.

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Exposition “L’Arbre qui ne meurt jamais” du 22 mars au 30 juin 2013

Samuel Rousseau - L’Arbre et son ombre (3), 2013 ©Samuel Rousseau / courtesy Claire Gastaud
La ville de Neuilly-sur-Seine présente au Théâtre des Sablons à partir du 22 mars et jusqu’au 30 juin 2013 « L’Arbre qui ne meurt jamais ». L’exposition réunit une quarantaine d’artistes internationaux et une cinquantaine d’œuvres dont quatre productions autour de la question de la représentation de l’arbre dans la création contemporaine. Les visiteurs pourront appréhender au fil du parcours la diversité de représentations et de points de vue de ce thème universel qui a traversé toutes les formes d’expression et toutes les sources de réflexion.
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) compte 1 arbre pour 4,5 habitants : un record pour une ville de cette taille ! C’est à partir de cette force qui constitue son ADN que la Ville a choisi la thématique de l’arbre pour cette première exposition présentée dans son nouvel équipement culturel, le Théâtre des Sablons.
Protéiforme, l’arbre peut être à la fois source d’inspiration pour les artistes, miroir ou double végétal, compagnon, refuge mais aussi force difficile à domestiquer.
L’arbre, symbole de la vie, symbole de la verticalité, unit le monde souterrain par ses racines, au monde terrestre par son tronc et au monde céleste par ses branches. Il rassemble ainsi les quatre éléments naturels (eau, air, terre, feu).
L’arbre, symbole de l’immortalité, traduit le caractère cyclique de l’évolution cosmique par la mort et la renaissance de ses feuilles. Il est aussi le symbole de l’éternité.
Outre ces différentes symboliques, l’arbre a toujours été le compagnon de l’homme et continue à habiter son imaginaire; les désignations ne manquent pas : l’arbre du paradis, l’arbre de vie, l’arbre du monde, l’arbre sacré, l’arbre généalogique, l’arbre de la connaissance. L’arbre nourricier. L’arbre nourrit l’homme, lui fournit le bois pour différents usages, lui fournit l’ombre, protège le sol contre l’érosion, adoucit le climat… Seulement, l’homme ne cesse de détruire, pour s’enrichir et pour se développer. L’arbre se trouve en première ligne de cette destruction irréfléchie. A l’heure de la déforestation massive et du déracinement dans une grande partie du monde, l’arbre fait preuve de résilience.
Dans de nombreuses villes, l’homme a malmené l’arbre, l’a confiné, voire supprimé du paysage urbain. Aujourd’hui l’arbre reprend sa place, redevient le poumon vert incontournable et entretient une relation sensible et poétique avec l’homme et la ville. Quelles que soient les transformations urbaines, l’arbre ne disparaît jamais véritablement, il fait preuve de résilience au même titre que la permanence de son image et de sa place dans le champ artistique.
L’exposition « L’Arbre qui ne meurt jamais » se nourrit de cette idée de résilience, et porte sur la permanence de la représentation artistique de l’arbre, et du renouvellement de ces formes dans la création actuelle. Son titre emprunte à l’arbre indien Moringa oleifera, originaire de l’Inde, sa terminologie botanique tropicale – il possède des qualités nutritionnelles exceptionnelles qui lui donnent son immortalité, et s’appuie sur sa définition pour imaginer un concept autour du phénomène de résilience propre à cet élément. (suite…)

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Arbuste agrippé contre un mur

Le mur en pierres cimentées qui surplombe l'un des quais de la gare de Suresnes - Mont Valérien (Hauts-de-Seine) accueille une végétation spontanée qui s'incruste dans les anfractuosités. Comme cet arbuste qui, à force de tailles successives, a formé une souche étalée et plaquée contre la paroi pentue.

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