Cette première journée de l'été 2024 a été bien arrosée, dans la continuité de la météo du printemps très humide à Paris et dans la région. La dernière grosse averse de la journée m'a permis d'observer le caractère hydrophobe des feuilles de mes capucines.
Le feuillage bleuté et très découpé de la grande mélianthe (Melianthus major) est déjà très spectaculaire, mais avec les perles laissées par la pluie, cela méritait une photo.
Le graphisme de la feuille du Ginkgo biloba se suffit à lui-même, mais quand la pluie laisse quelques gouttelettes d'eau sur le limbe ailé et finement nervuré, le spectacle mérite que l'on s'arrête pour le contempler davantage.
Quand la pluie ou l'eau d'arrosage tombe sur un feuillage déperlant, elle ne le mouille pas, elle forme des gouttes d'eau qui glissent sur les limbes foliaires.
Lorsque j'ai arrosé mon petit pied de Petrocosmea, une goutte d'eau s'est formé au centre de la rosette, sur les feuilles poilues. Spectacle tout aussi joli que surprenant !
Le beau soleil et la chaleur de ces derniers jours ont laissé la place aux nuages, à la pluie et à davantage de fraîcheur. Dès les premières gouttes d'eau tombées, une agréable odeur de terre mouillée s'est dégagée dans les rues parisiennes, l'averse chassant la poussière. Et de jolies gouttes d'eau se sont formées sur les feuilles de mes sceaux de Salomon.
