Gaura et graminée dans le soleil
J'ai visité La Folie des Plantes à Nantes sous un soleil brulant, digne des plus belles journées d'été. Je n'ai pas résisté à capter cette belle mise en lumière d'un gaura et d'une herbe-aux-écouvillons.
J'ai visité La Folie des Plantes à Nantes sous un soleil brulant, digne des plus belles journées d'été. Je n'ai pas résisté à capter cette belle mise en lumière d'un gaura et d'une herbe-aux-écouvillons.
Avec ses fines tiges graciles et ses fleurs en petits papillons blancs, mon pied de gaura semble suspendu dans les airs, au-dessus de la rue. Comme le roseau, le gaura plie sous le vent mais ne rompt pas, bien ancré dans son pot plus à l'intérieur du balcon.
En pot ou en pleine terre, l'association des fleurs papillons d'un gaura et les longs filaments dorés de la stipe cheveux d'ange donne un résultat craquant.
Mariage inattendu, mais plutôt spectaculaire. Les gauras un peu fous estompent la rigidité des cônes d'if et du site imposant. Le vert plus clair du feuillage des premiers met en évidence celui plus sombre des conifères. Les fleurs blanches apportent une touche de légèreté et d'élégance. Une petite touche de fantaisie raffinée bienvenue dans cet environnement aux lignes strictes.
Question reçue dimanche dernier par l'intermédiaire de mon blog Paris côte jardin : "J'ai planté au printemps 2 pieds de gauras. Ils ont bien fleuri et fleurissent encore. Je voudrais savoir ce que je dois faire pour leur faire passer au mieux l'hiver. J’habite à côté de Clermont-Ferrand dans la Limagne. Ils sont plantés au nord, mais abrités par la maison et une haie de thuyas."
Cette nouvelle variété de gaura à fleurs bicolores a été récompensée par le prix de la presse lors de la dernière édition de la Fête des Plantes, Fruits et Légumes d'hier et d'aujourd'hui du Domaine de Saint-Jean de Beauregard (Essonne). Une récompense largement méritée tant les petites fleurs semblables à des petits papillons sont charmantes.