Encore une fois, l'hiver parisien n'a pas été assez froid et certains arbustes, pourtant caducs, portent encore leurs feuilles en ce début du mois de février.
Par une belle journée printanière ensoleillée, il fait bon se promener sous les grands marronniers qui fleurissent en ce moment un peu partout dans la capitale. À cette période de l'année, le feuillage est superbe, d'un beau vert tendre.
Quand le confinement a commencé en France et plus particulièrement dans Paris, la plupart des arbres étaient dépourvus de feuilles, les bourgeons commençaient à peine à s'ouvrir. Au cours de mes rares sorties (une par semaine), à chaque fois j'ai été étonné par les évolutions importantes de la végétation et la transformation du paysage urbain. Les arbres sont désormais bien feuillus.
Chaque automne, je ne me lasse pas du spectacle offert par les fustets ou arbres à perruques (Cotinus), qui, selon leur exposition et leur variétés, offrent une palette de coloris particulièrement intenses.
Les feuilles mortes des arbres caducs tombent de plus en plus et forment sous les arbres d'épais tapis. Sous les copalmes d'Amérique ou liquidambars, la litière offre un festival de couleurs chaudes et éclatantes.
Les bouleaux parisiens perdent toujours leurs feuilles très tard en fin d'automne ou en hiver. Cette année, avec les températures douces pour l'arrière saison, ces arbres se sont parés d'or et ils gardent encore leurs feuilles à l'approche de Noël et du Nouvel an.
