Après une dizaine de jours d'installation, mes moulins à vent et ma girouette semblent avoir dissuadé le couple de pigeons ramiers de venir nicher sur mes plantes et dans mes potées. Hip hip hip, hourra !
Nous sommes à la mi mai et mes lis, qui ont démarré très trop, ont déjà des tiges puissantes qui pour certaines dépassent un bon mètre de hauteur, avec un magnifique feuillage brillant. Les boutons floraux n'étant pas encore formé, je pense qu'ils vont encore prendre de la hauteur, même si je doute qu'ils atteignent plus de 1,50 m comme cela était annoncé dans les descriptifs lorsque j'ai acheté ces bulbes. Mais qu'importe, ce sont quand même des lis très vigoureux.
Alors que mon pied de Dahlia merckii commence à faire ses premiers boutons, que les lis n'en finissent pas de grimper et que certains se couvrent aussi de boutons, quelques plantes pointent à peine sur mon balcon déjà bien pourvu de végétation. Hibiscus coccineus, Begonia sutherlandii et B. 'Bonfire' sont les bons derniers à démarrer.
Taillé à ras en fin d'hiver, mon pied de clématite 'Blue River' a vite redémarré avec la douceur printanière et est repartie à l'assaut de la balustrade de mon balcon. Je dois presque tous les jours diriger les jeunes pousses qui apparaissent pour les faire courir à l'horizontale le long de mon balcon.
L'otiorhynque est un petit charançon assez discret qui se repère davantage pas les dégâts qu'il provoque sur les feuilles qu'ils poinçonnent. Soigneusement blotti au creux des feuilles de mon Dahlia merckii, un adulte ne m'a pas échappé. Le temps de faire quelques photos et son sort était réglé, zigouillé !
J'ai commencé à installer tout un arsenal pour tenter de convaincre le couple de pigeons ramiers d'aller pondre et couver ailleurs que sur mon balcon et dans mes potées. Plutôt qu'une forêt de pics, j'ai opté pour des moulins à vent multicolores qui virevoltent au moindre souffle de vent.
