À propos des plantes sauvages, non cultivées.
La mousse s'installe la première sur une surface minérale où rien d'autre ne pousse, puis peu à peu, d'autres plantes viennent s'implanter dans cette couche végétale protectrice qui leur assure une source de nourriture et d'humidité, certes limitée, mais suffisante pour certaines espèces pionnières.
Les grandes fleurs blanches en forme d'entonnoir du liseron des haies (Calystegia sepium) ne manquent pas de charme, surtout quand elles fleurissent ainsi regroupées.
Vous plantez un potelet anti-stationnement dans du bitume, vous arrosez bien (sauf quand il tombe des trombes d'eau comme ce printemps) et vous attendez. Très vite, le potelet vous donnera... un arbre aux papillons !
Chaque année au printemps, la découverte de coquelicots fleuris au hasard de mes balades parisiennes ou franciliennes est toujours autant un petit moment de plaisir. J'aime cette fleur annuelle très éphémère, à la couleur si joyeuse et tonique.
En arrivant près de la terrasse du Fécheray sur les hauteurs de la ville de Suresnes (Hauts-de-Seine), j'ai longé un mur couvert de cette fleur miniature qu'il faut avoir à portée du regard pour en apprécier toute la délicatesse et l'élégance.
Les semis spontanés d'arbre aux papillons (Buddleia davidii) fleurissent un peu partout dans Paris. Certains poussent dans des endroits les plus incroyables, sans sembler souffrir des fortes températures et d'un éventuel manque d'eau. Comme cet exemplaire photographié sur l'écluse qui sépare le canal Saint-Denis du canal de l'Ourcq, dans le 19e arrondissement.
