Outre leur facilité de culture et leur préférence pour une exposition peu ensoleillée, les coléus (Solenostemon) ont aussi l’avantage d’apporter des touches de couleurs tout au long de la belle saison. J’en use et en abuse sur mon balcon qui commence à prendre des allures de jungle.
L’espace est restreint sur mon balcon assez grand, mais j’ai beaucoup de feuillages verts ou verts panachés de blanc, je peux me permettre des touches de couleurs plus vives.
Ce coléus est un bel exemple des bizarreries que ces plantes peuvent présenter. Le feuillage d’abord pourpre foncé avec une macule rose vif se tache en vieillissant. Je en renouvellerai pas l’essai l’an prochain.
Un autre coléus acheté sans nom de variété, cette fois-ci dans le marché aux fleurs de l’Île de la Cité (Paris 4e). La forme des feuilles est classique, le rose au coeur des feuilles devenant davantage orange au fur et à mesure du développement du feuillage.
Le coleus pourpre et vert sur la photo ci-dessus n’est pas la variété que j’avais commandée : Coleus Copinto Planter’s Punch. Il est intéressant, mais ses couleurs sont plus tristes. Et le second ne correspond pas non plus à la variété demandée : Coleus Flame Thrower Habanero. Autre déception, j’ai reçu ces plants en mini mottes. Je les ai repiqués dès leur réception pour les faire grossir dans mon appartement. Mais la croissance a été lente et les plantes commencent à peine à avoir de la présence. Tant pis, l’année prochaine je me contenterai des plants en godets que je trouverai au hasard de mes visites dans les jardineries et les fêtes des plantes.
Avec ce coléus Kong, le volume est au rendez-vous. Sous réserve de l’arroser régulièrement, il pousse à vue d’oeil, déployant ses très larges feuilles. J’ai de moins en moins de place pour passer…
Ce coléus sans nom de variété trouvé dans une jardinerie est de plus en plus beau. Le contraste du vert fluo avec le pourpre foncé velouté du limbe des feuilles est plutôt réussi.
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