On ne voit plus de balsamines dans la plupart des parcs et des jardins. Ces fleurs annuelles sont d’ailleurs proposées en graines, rarement en jeunes plants et l’offre de variétés est réduite. Aussi j’ai été surpris d’en découvrir un grand tapis près du métro Montgallet dans le 12e arrondissement de Paris.
Ces cousines des impatiences apprécient une exposition mi ombragée à ombragée claire, sans soleil brulant, avec un sol assez riche qui reste frais pendant toute la belle saison. Les derniers étés, beaucoup trop chauds et secs, n’ont pas aidé la popularité de ces plantes peu en vogue. Et pourtant elles ne sont pas difficiles à cultiver.
On trouve plus souvent des variétés à fleurs doubles. Celles-ci ont des fleurs simples. Avec différents coloris, dont un rouge vif que j’aime tout particulièrement… Je sens que je vais y retourner pour prélever des graines.
Les plants sont assez hauts, visiblement ils ne manquent pas d’eau.
Compte tenu des couleurs mélangées, et de la proximité des plants, je suppose que les graines récoltées sur un pied ne donnent pas forcément la même couleur. Ce rouge vif me plait décidément beaucoup…
Nous utilisons régulièrement les balsamines à St-Serge. Nous apprécions leur rusticité et leur adaptation à l’ombre .Merci pour ces balsamines à fleur simples …dont je ne soupçonnais pas l’existence.Mais ,comme beaucoup de nos plants, elles ont souffert des à-coups de végétation , notamment du printemps froid et sec qui a brimé leur développement à partir de semis. Encore plus grave pour les rudbeckias qui ne fleuriront sans doute pas .