2 sites internet pour vérifier la validité du nom latin d’une plante

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2 sites internet pour vérifier la validité du nom latin d’une plante

NEWS Fotolia © tamayura39

Les noms scientifiques latinisés donnés aux espèces végétales ont beaucoup changé depuis que les études effectuées par des taxinomistes (ou taxonomistes) sont basées sur des recherches en biologie moléculaire. Si vous souhaitez vérifier la validité du nom d’une plante, voici deux sites internet qui font référence.

WFO The World Flora Online
Une flore en ligne de toutes les plantes
1 565 481 noms, 383 054 espèces acceptées, 1 498 445 noms avec un descriptif associé (57 419 photos,
160 097 descriptions, 36 159 distributions géographiques et 1 498 375 références).
https://www.worldfloraonline.org/

Plants of the World Online
1 424000 noms de plantes, 200 700 descriptions détaillées et 381 100 photos
https://powo.science.kew.org/

Quelques exemples parmi tant d’autres…

L’abélia de Chine avait pour nom latin : Abelia chinensis R. Br. Si vous faites une recherche dans WFO The World Floral Online, vous découvrirez que ce nom n’est plus valide et que le nouveau nom latin est Linnaea chinensis A. Braun & Vatke. Et ce depuis avril 2022.
Les coléus (Coleus blumei Benth.) ont reçu le nom scientifique de Plectranthus scutellarioides R. Br.
Vous pourrez vérifier ce que je vous écrivais il y a quelques temps concernant les gauras, anciennement Gaura lindheimeri Engelm. & Gray et maintenant Oenothera lindheimeri (Engelm. & A.Gray) W.L.Wagner & Hoch.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. jpp

    Ce qui interpelle sur l’évolution de la botanique qui déserte le terrain pour se la couler douce en laboratoire (y a t-il encore un seul botaniste de terrain au Muséum ?)L’ancienne botanique se fondait sur l’observation. Maintenant il faut se promener avec un microscope électronique. Un progrès ?

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