Certains mariages sont de raison, mais celui-ci est plutôt opportuniste. J’avais un godet de trèfle d’ornement et un autre de coléus, et cette suspension vide. J’ai donc décidé d’associer les deux et le résultat inattendu est plutôt plaisant. Un duo de feuillages avec quelques fleurs du trèfle.
J’aurai préféré une autre variété de trèfle plus vivement colorée, mais avec le confinement, les arrivages de plantes ont été plutôt limités en mai et en juin. Le week-end dernier, j’ai enfin trouvé un autre trèfle aux feuilles beaucoup plus rouges et éclatantes, mais je n’ai plus de place. Celui-ci a un joli motif en rose et pourpre, il se marie plutôt bien avec le pourpre du coléus, même si ce dernier arbore un vert particulièrement fluo qui tranche avec le vert du trèfle.
Les deux plantes sont très gourmandes en eau et s’effondrent dès qu’elles ont soif. Je suis obligé d’arroser presque tous les jours, car la suspension ne retient pas l’eau. Par chance, les pigeons ramiers ne sont pas venus tondre le trèfle dont ils raffolent. Et pourtant, cette année, ils font le siège de mon balcon malgré toutes les piques plantées dans les potées et jardinières. Il faut dire que mon balcon a tout d’une jungle !
Nul besoin de fleurs pour apporter de la couleur dans un jardin. Les feuillages sont suffisants. Mais cette fleur de trèfle vient ponctuer d’une touche de blanc pur les verts des feuillages. Une cerise sur le gâteau !
La nature a du génie !