Rebondi comme un bonbon, cet arille arbore un rouge vif éclatant, qui, s'il attire le passant, doit aussi l'avertir que la graine qui est entourée par cette enveloppe charnue rutilante, est un poison redoutable.
Après mes quelques jours de vacances en bord de mer, mes belles-de-nuit sont encore plus fleuries et d'autres couleurs sont apparues sur les fleurs. Je suis parti avec des fleurs jaune d'or tachetées de rouge, les nouvelles floraisons ont davantage de rouge, mais aucune ne se ressemblent. Un vrai festival, j'adore !
Depuis que j'ai installé un petit plant de cette misère rustique il y a quelques années, elle n'a eu de cesse de se ressemer dans les endroits les plus improbables sur mon balcon. Et je la vois sortir du feuillage d'autres plantes et fleurir ici et là. Cette tige a jailli des branchages d'un Sarcoccocca et se met à fleurir au soleil.
Mes vacances se terminent, je suis de retour à Paris après un séjour en bord de mer à Étretat (76) où je me suis amusé à photographier le ciel avec quelques nuages au cours de mes balades sur les hauteurs des célèbres falaises.
Lorsque j'ai semé mes belles-de-nuit bien après la fin du confinement, je ne pensais pas qu'elles pousseraient aussi vite et surtout qu'elles seraient couvertes de fleurs en plein été. Et ce semis tardif se révèle une bonne chose, car les fortes chaleurs ont fatigué de nombreuses fleurs estivales, mais la relève est assurée avec ces fleurs du soir et de la nuit.
Le 2 juillet 2008, je posais la question sur ce blog : connaissez-vous le pinellia ? Et pendant des années, j'ai cultivé cette plante bulbeuse exotique de la famille des Aracées, même si certaines années, elle s'est montrée parfois un peu trop envahissante. Cette année, pas de soucis, la plante est dans son pot, toute seule, bien isolée. Et je peux davantage en profiter.
