Gibasis geniculata, une valeur sûre pour les balcons

Gibasis geniculata, misère, misère gypsophile, en été sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

Gibasis geniculata, une valeur sûre pour les balcons

Gibasis geniculata, misère, misère gypsophile, en été sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

J’ai déjà vanté les mérites de cette misère gypsophile que je cultive depuis plusieurs années sur mon balcon comme une plante vivace rustique. Mais cette année, non seulement elle a gardé son feuillage pendant l’hiver sans protection particulière, mais les fortes chaleurs ne l’ont pas non plus perturbée.

Gibasis geniculata, misère, misère gypsophile, en été sur mon balcon parisien, Paris 19e (75)

J’ai installé ma misère gypsophile (Gibasis geniculata) dans un pot design beaucoup plus haut que large sur mon balcon parisien, en plein air toute l’année. Comme elle a gardé son feuillage l’hiver dernier, elle retombe désormais tout au long de la potée et forme une cascade dense de feuillage sur lequel une multitude de petites fleurs blanches apparaissent chaque matin.

À Paris, je la protège en hiver quand ce dernier est froid et que les fortes gelées durent. Ce qui n’a pas été le cas l’hiver dernier, donc pas de protection et le feuillage est devenu persistant. Elle résiste très bien aux otiorhynques, elle n’est jamais malade et elle ne se ressème pas (contrairement à Tinantia pringlei). À noter que cette misère pousse aussi très bien à l’intérieur, comme les autres misères plus courantes.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Morgane

    Ma mère en avait une, j’adorerais en retrouver… Mais où ?

  2. Michèle CHASSERIAU

    J’ai déjà eu cette misère mais elle a disparu au bout de 3 ans. Je pense qu’elle n’a pas aimé la neige importante il y a qq années!

    J’adore les misères fleurissant bleues les fleurs sont très jolies! Par contre pareil, elle ne supporte pas l’hiver Seine et Marnais très humide!

  3. jpp

    J’ai une misère vivace arrivée je ne sais comment à saint serge (fleurs bleues pâles très lumineuses) : il semble que la floraison ait été bloquée par la chaleur et reprend seulement maintenant. Elle passe les hiver sans problème en pleine terre.

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