Été 2018, au 2e rang des étés les plus chauds après 2003

Été 2018, au 2e rang des étés les plus chauds après 2003

Selon le bilan provisoire de Météo France en date du 28 août 2018, l’été 2018 a été marqué en France par des températures presque toujours supérieures aux valeurs de saison et par une vague de chaleur exceptionnelle, la plus forte depuis 2006, du 24 juillet au 8 août. En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale, de près de 2 °C, plaçant 2018 au 2e rang des étés les plus chauds, loin derrière 2003 (+ 3.2 °C). La région parisienne aux Hauts-de-France, l’écart à la normale en 2018 a été plus proche de celui de 2003 avec seulement quelques dixièmes de degrés d’écart.

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En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale (moyenne de référence 1981-2010), de près de 2 °C, plaçant 2018 au 2nd rang des étés les plus chauds, loin derrière 2003 (+ 3.2 °C). De la région parisienne aux Hauts-de-France, l’écart à la normale en 2018 a été plus proche de celui de 2003 avec seulement quelques dixièmes de degrés d’écart. On a rele- vé plus de 30 °C durant 26 jours à Paris-Montsouris cet été et durant 21 jours en 2003. De même à Lille-Lesquin (Nord), les maximales ont dépassé 30 °C durant 15 jours cet été et 11 jours en 2003.

La pluviométrie a été contrastée. Malgré un mois d’août globalement peu arrosé hormis des Cévennes à la région Provence – Alpes – Côte d’Azur et en Corse, les précipitations de cet été ont été excédentaires sur l’est de la Bretagne et les Pays de la Loire, le sud de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées ainsi que sur les régions méditerranéennes. Elles ont en revanche été déficitaires des côtes normandes aux frontières du Nord et du Nord-Est ainsi que sur le centre du pays. Ce déficit associé aux fortes températures a ainsi contribué à un assèchement important des sols superficiels sur le quart nord-est du pays. En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est à ce jour légèrement déficitaire*.

L’ensoleillement, excédentaire (moyenne de référence 1991-2010) sur la quasi-totalité du pays, a été exceptionnel sur le nord, le nord-est et le centre de l’Hexagone où il est proche des records de 2003, voire d’ores et déjà localement supérieur comme au Touquet (Pas-de-Calais), à Langres (Haute-Marne), Bourges (Cher) et Nevers (Nièvre). Il a été plus conforme à la saison sur le piémont pyrénéen, la région Provence – Alpes – Côte d’Azur et la Corse.

(Été météorologique : juin – juillet – août; bilan provisoire au 28 août 2018, source Météo France)

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. Josette

    Sans doute une autre conséquence de cette chaleur couplée à un soleil ardent mon hortensia paniculata n’a pas fleuri complètement. Il est installé à mi-ombre alors
    qu’il est supposé supporter le soleil.

  2. Josette

    Je confirme que cette année le soleil dans mon coin de Bourgogne a mis à mal certains feuillages : spirées, deuzias que j’ai fini par ombrager.

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