Ce samedi 24 juin, Pénélope Komitès, adjointe à la Maire de Paris, invite les Parisiens à découvrir certains ruchers de la capitale, lors de la 3e édition de la Fête des abeilles et du miel de Paris. L’occasion d’en apprendre davantage sur le travail des apiculteurs et le rôle essentiel des abeilles domestiques et de tous les pollinisateurs : abeilles sauvages, bourdons, papillons, mouches, guêpes, etc.
Depuis le début de la mandature, la Ville a mis en place de nombreuses actions pour la protéger et favoriser son développement, dans lequel les abeilles jouent un rôle majeur. La Ville sensibilise les Parisiens, dès leur plus jeune âge, aux enjeux fondamentaux de la protection de la nature. Paris compte à ce jour, plus de 700 ruches, dont plus de 140 implantées sur des équipements municipaux, qui sont gérées par des associations, des professionnels ou des particuliers apiculteurs.
La Fête des abeilles et du miel de Paris, organisée en partenariat avec l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre des APIdays, est l’occasion de sensibiliser les Parisiens, et notamment les enfants à la biodiversité. Films, ateliers de fabrication de masques d’abeille et de bougies, cahiers ludiques et pédagogiques, documentation sur l’abeille, expositions photos, visites des ruches, sans oublier les extractions et les dégustations de miels, les animations proposées au Chai de Bercy (12e) mais aussi dans plusieurs ruchers de la capitale sont nombreuses.
“Cette fête est l’occasion de populariser le métier d’apiculteur et le rôle indispensable des pollinisateurs. La Ville de Paris va lancer à l’automne un appel à projets Miel de Paris pour l’installation de ruches dans les espaces verts parisiens.” déclare Pénélope Komitès.
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Une fois de plus j’ai envie de dire : soyons un peu sérieux.
On sait qu’à part l’UNAF les apiculteurs estiment que Paris est déjà saturé en ruches. Et plein de scientifiques pensent que cette saturation en ruches se fait au détriment des pollinisateurs sauvages.
Arrêtons de focaliser sur les animaux “médiatiques”. Il y en a bien d’autres qui méritent notre soutien. j’envisage, pour ma part, d’organiser une fête des araignées et cancrelats, espèces éminemment utiles. Ou bien de militer pour la réintroduction de la vipère sur la petite ceinture : ça limitera peut-être les rave parties.
Un ami, passionné de nature, a essayé de sauver un échantillon des coccinelles récemment fournies par la Mairie : il n’y est pas parvenu : d’abord elles n’avaient pratiquement rien à bouffer au départ dans leur conditionnement, ensuite en l’absence de pucerons , comment faire vivre des coccinelles ? (on a pu constater dans nos jardins qu’ils sont très rares en ce moment et ce n’est pas de leur faute si la floraison des rosiers a été assez médiocre cette année).
L’exemple du compost montre bien les limites de cette politique de vitrine qui ne se traduit pas en actes patients, concrets et efficaces : sommés de recycler leurs déchets ,de nombreux habitants cherchent aujourd’hui désespérément les points de compostage de quartier promis : et quand on en fournit un, on se fait engueuler !