150 000 abeilles sur le toit de Belle Épine

150 000 abeilles sur le toit de Belle Épine

Abeilles domestiques, photo Fotolia / AlekssDepuis 2011, les abeilles de Belle Épine butinent sur le toit du centre commercial pour le bonheur de tous.

Dans un contexte, où la production de miel est en déclin, Belle Épine sensibilise les visiteurs à l’importance des abeilles, dans la préservation de notre écosystème. Le centre prend soin de ses travailleuses au quotidien avec BEEOPIC. Cette société d’apiculteurs veille au bien-être des 150 000 abeilles de Belle Épine. Présente sur le toit des batiments, cette communauté est chaque année plus productive.

Cette année, et malgré une météo printanière mitigée, la récolte des 3 ruches du centre commercial, fut une réussite. Plus de 100 kilos de miel ont été récoltés cet été, et sont actuellement distribués gratuitement aux commerçants, partenaires locaux et clients de Belle Épine.

“Nous sommes fiers de produire notre propre miel et de s’engager dans cette démarche éco-citoyenne. Notre objectif est de sensibiliser nos clients et collaborateurs sur les bienfaits de cet artisanat pour l’environnement et notre écosystème.” précise Laurent Berry, Directeur du centre commercial Belle Epine.

À propos du centre commercial de Belle Épine
Belle Épine, avec son statut de centre commercial régional et ses 141 000 m2 de commerce, est un véritable centre de destination dans le sud parisien. Implanté dans un secteur dynamique : marché international de Rungis, aéroport d’Orly, et au cœur du second bassin d’emploi de la région parisienne, Belle Épine bénéficie également d’une accessibilité exceptionnelle : au carrefour des axes majeurs D7, A86, A6, et connecté par les transports en commun (6 bus, 1 métro, 1 tramway). Les 16 millions de visiteurs annuels profitent des 220 boutiques : mode, beauté, alimentation, électroménager etc. Belle Épine accueille également des boutiques très recherchées telles qu’Uniqlo, le nouveau concept Desigual ou M.A.C, mais aussi Carrefour, un cinéma Pathé et 24 restaurants.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Josette

    Tout à fait d’accord sur le danger potentiel à la campagne avec tous ces “cides”.

    Par ailleurs les fleurs installées sur les talus sont très souvent ratiboisées. Cette année je n’ai pas vu le gros pied de sceau de Salomon habituel. Dans mon secteur pas mal de terrains sont “dégagés” pour faire la place aux grosses tondeuses. Pour jouer au foot très pratique mais pour la flore c’est une autre histoire.

    J’ai du lierre à couper car il grimpe trop sur la maison mais je vais attendre le printemps pour le tailler, en ce moment les butineurs adorent les fleurs de lierre et dans les environs je dois être la seule à en avoir.

  2. CHASSERIAU

    Peut être que le miel est moins pollué que dans certaines campagnes ou il y a tant de pesticides, et autres “cides”! En tous les cas au moins là les abeilles vives bien et ne meurent pas comme dans certains endroits!
    Je pense que le miel et les abeilles doivent être vérifiés puisque c’est sous l’égide de BEEOPIC!

  3. Josette

    Je connais très bien ce secteur. J’ai travaillé à Orly, Rungis ville. Gros axes routiers, aéroport, la pollution est sans doute très importante.Je me demande où elles butinent, des champs spécifiques pour elles ont-ils été aménagés en mille fleurs par exemple ou colza ?

    Miel au kérosène ? A une époque, avant que la gare de frêt soit contruite, des bâtiments de transitaires occupaient d’anciens jardins avec des arbres, des tilleuls entre autre. Je me souviens que les feuilles étaient bien noires sur certains arbres. Mais depuis les avions ont certainement fait des progrès au point de vue pollution.

    Un point qui mériterait d’être éclairci.

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