Chat domestique et biodiversité : Effet de la prédation sur la petite faune sauvage

Chat domestique et biodiversité : Effet de la prédation sur la petite faune sauvage

Dans le cadre de son cycle de conférences à destination du grand public, Natureparif invite Roman Pavisse, doctorant au Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation, le jeudi 17 mars 2016 pour une soirée consacrée au chat et sa relation avec l’environnement.
Groupe de chats, photo absolutimages / fotolia
De formation naturaliste, Roman Pavisse s’est investi dans la conservation du patrimoine naturel auprès de plusieurs associations et collectivités. Ses activités de recherche tournent aujourd’hui autour du maintien d’une biodiversité en lien avec l’évolution des territoires, sous la direction du Pr. Philippe Clergeau.

Depuis sa domestication à l’époque des premières sédentarisations des hommes, le chat s’est progressivement imposé comme l’animal de compagnie préféré des français, avec près de 13 millions de représentants dans les foyers. Cette popularité est aujourd’hui synonyme d’une forte présence des chats dans l’environnement, qu’il s’agisse des villes, des jardins périurbains ou des campagnes. Avec quelles conséquences pour la biodiversité ? C’est la question que se posent depuis bien longtemps les naturalistes et amoureux des chats, soucieux de l’harmonie entre faune sauvage et domestique dans l’environnement, et à laquelle Roman Pavisse va essayer de répondre avec toute la nuance qu’impose le sujet.
Déroulé de l’intervention
Roman Pavisse reviendra tout d’abord sur l’histoire de la domestication du chat puis abordera la question de l’impact écologique du chat domestique via un tour du monde des problématiques et un zoom sur le cas européen. Il présentera ensuite l’évolution du rapport à la domesticité et des pratiques vis-à-vis de l’animal domestique. Enfin cette intervention sera également l’occasion de présenter les premiers résultats de la grande enquête participative “Chat domestique et biodiversité“, dédiée au recueil d’observations de prédation et lancée par le Muséum national d’Histoire naturelle dans le courant de l’été 2015 et de débattre avec le public présent.

Groupe de chats, photo absolutimages / fotoliaInformations pratiques
Jeudi 17 mars 2016 de 19h à 21h
Halle Pajol – Auberge de Jeunesse, 18/22 ter, rue Pajol, 75018 Paris.
Métro : ligne 12, station Marx Dormoy.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. jpp

    Sujet délicat. Les chats régulent les souris…et les oiseaux.Depuis que je mets des branches d’acacias, ils ne prennent plus mes planches de semis pour des toilettes. Malheureusement ils ne régulent pas les rats : les rats pullulent en ce moment dans la XIXème arrondissement , c’est un gros problème (notamment quand on gère un point de compostage).

  2. nicole

    sujet intéressant, j’espère qu’il y abordera le sujet de la stérilisation des chats et chattes, que beaucoup de maîtres négligent ou même trouvent répréhensible (sans compter qu’il leur faut sortir un peu de sous ), mais qui est la seule solution possible pour tenter d’enrayer la prolifération des chats ! question pratique, mais aussi sanitaire, et de compassion pour tous les chats de rues dont la vie n’est vraiment pas facile !

Les commentaires sont fermés.