Le LAB de Chamarande mène l’enquête des sols

Le LAB de Chamarande mène l’enquête des sols

Domaine départemental de Chamarande, photo Henri Perrot
Pour fêter la science et l’art, le LAB de Chamarande invite artistes, scientifiques et innovateurs du champ environnemental à explorer et à répondre ensemble aux grands  enjeux du monde de demain. Cette année, l’un des volets thématiques du LAB s’intéresse à la question des sols, qui est au cœur des enjeux climatiques actuels. La journée du 11 octobre 2015 sera pleine de découvertes avec des animations pour petits et grands !

De 14h30 à 15h30 : Café-débat : les sols, 1ères expériences du LAB de Chamarande
Retrouvons-nous avec le collectif COAL et Nathalie Blanc, géographe associée au  Laboratoire des Dynamiques Sociales et Recomposition des Espaces (LADYSS), autour des artistes Yesenia Thibault-Picazo et Anaïs Tondeur et des scientifiques Marine  Legrand, Germain Meulemans et Alan Vergnes pour évoquer les premières expériences menées sur les sols du Domaine ; et rencontrez l’artiste-paysagiste Liliana Motta sur le projet de gestion différenciée Habiter la lisière lancé en 2013.
Rendez-vous au château

De 15h30 à 16h30 : Atelier-rencontre : la lutte pour l’occupation des sols en Essonne
Assistez à la restitution de la résidence Mission EROS (Escadrille de Reconnaissance et d’Observation Sensible) menée en Essonne par le collectif COLOCO, et échangez avec  Pablo Georgieff, architecte paysagiste et fondateur de COLOCO, sur les transformations du paysage rural/urbain et les enjeux de territoires dans un département en pleine mutation.
Rendez-vous au château

De 16h30 à 17h30 : Étude des sols : l’histoire sous nos pieds
Participez, aux côtés d’une équipe de géologues et d’écologues, à l’analyse des sols du Domaine autour d’une fosse pédologique ; puis étudiez le fonctionnement d’une  fourmilière pour mieux comprendre la manière dont nos activités influent sur les sols…
Rendez-vous au château

De 12h à 18h : Exposition : nature des sols
Découvrez avec les artistes Yesenia Thibault-Picazo et Anaïs Tondeur les installations qu’elles ont imaginées en s’inspirant des éléments constituant les sols de notre Terre.
Rendez-vous à l’auditoire

De 12h à 18h : Archives : histoire de terres
Consultez des documents anciens, conservés aux Archives départementales de l’Essonne, sur l’histoire du Domaine de Chamarande et liés à l’évolution de son parcellaire.
Rendez-vous à l’auditoire

Domaine départemental de Chamarande
38 rue du Commandant Arnoux,
91730 Chamarande.

Tél. : 01 60 82 52 01 ou 01 60 82 26 57.
Courriel : [email protected]

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. Josette

    Bien d’accord avec jpp. Ce qui compte ce n’est pas de mettre des pansements mais d’éviter les plaies !

    Végétaliser les toits et autres parfait + 1 mais continuer à bétonner le moindre espace – 1

    + 1 – 1 = 0

    A mon avis il faudra encore beaucoup de catastrophes et des années jusqu’à un moment critique, le bord du précipice, pour que les actions vis-à-vis de la nature changent vraiment.

    Ici les renards, classés nuisibles, sont détruits avec joyeuseté et pendant ce temps là les rats des champs prolifèrent et donc distribution de produits mortels dans la nature pour les rongeurs. Un renard consomme environ 10 000 souris dans une année.

    Bien sur, si on a un poulailler mal fermé et que Maitre goupil fait la razzia c’est ennuyeux et même rageant mais le déversement de ces produits toxiques à longueur d’année est certainement plus nuisible pour l’environnement que quelques poulets trucidés pour surtout nourrir les renardeaux en Mai.

  2. jpp

    Manifestation sympathique. mais globalement cette année internationale des sols n’a pas apporté de prise de conscience à Paris. J’ai déjà parlé des écobureaucrates de Naturparif qui n’ont toujours pas compris ce qu’est véritablement un sol.. On pourrait parler de la bétonisation de la Place de la République et plus généralement de l’écran de fumée qui consiste à mettre l’accent sur la végétalisation des toits alors que la priorité devrait être de rendre à un maximum de sol parisien ses fonctions naturelles. On peut mesurer l’importance de la chose quand, par exemple, les pluies deviennent dramatiques dans la région de Nice.

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