Le cosmos qui met le feu au jardin ou au balcon

Le cosmos qui met le feu au jardin ou au balcon

Cosmos suphureus dans le Jardin d'acclimatation, Paris 16e (75)
Chaque année à la belle saison quand je vois fleurir ce petit cosmos flamboyant (Cosmos sulphureus) dans les parcs et jardins je me dis que j’aurai du en mettre quelques pieds sur mon balcon.

J’aime tout dans cette plante annuelle, son feuillage finement découpé, ses dimensions modestes et ses petites fleurs aux couleurs chaudes et lumineuses qui ne cessent de se renouveler tout au long de l’été. Et en plus, elle est facile à cultiver et rarement malade. On ne trouve pas tout le temps des jeunes plants, mais les graines sont vendues partout et le semis ne présente aucune difficulté. Aucune raison de s’en priver !

Cosmos suphureus dans le Jardin d'acclimatation, Paris 16e (75)Cosmos suphureus dans le Jardin d'acclimatation, Paris 16e (75)
Longtemps les variétés proposées n’avaient que des fleurs orange, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Mais les mélanges de graines plus récents offrent une plus grande diversité de coloris, avec des jaunes et des rouges (comme ‘Brightness Mixed’ chez Thompson & Morgan ou ‘Flashes’ chez Meilland Richardier par exemple). La variété naine Cosmic Orange proposé par Royal Fleur ne dépasse pas les 35 cm de hauteur, elle convient tout à fait aux potées et jardinières ou aux petits jardins urbains.

Cosmos suphureus dans le Jardin d'acclimatation, Paris 16e (75)
Seule obligation, réserver un emplacement ensoleillé à cette fleur sinon elle ne fera que du feuillage. Mais les oeillets d’Inde et les tomates poussant très bien sur le côté le plus ensoleillé de mon balcon parisien, je peux donc accueillir cette fleur d’été.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. Alain Delavie

    Je crois que je vais attendre les prochaines portes ouvertes de l’école du Breuil en mai 2016, je suis à peu près sûr d’en trouver si je me lève de bonne heure…

  2. Josette

    C’est vrai qu’il est bien agréable ce petit cosmos. A votre place j’aurais chipé des graines mures sur les massifs …..Bouh la vilaine !

    Un peu plus sérieusement : hier je consultai un gros catalogue bien connu des jardiniers et bien il ne faut pas être trop ambitieux car les graines sont tout e même chères. Nul doute qu’il y a du travail, de la connaissance derrière le petit sachet mais le jardinier qui rêve a vite fait de revenir à la réalité.

    Ceci dit il y a des loisirs éphémères qui ne sont pas donnés et le plaisir dure rarement aussi longtemps qu’avec les fleurs.

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