Installation de 1000 m2 de fraisiers sur le toit des Galeries Lafayette

Installation de 1000 m2 de fraisiers sur le toit des Galeries Lafayette

Fraises, "Three perfect red ripe strawberry isolated", photo svetamart / FotoliaPénélope Komites et Jean-Louis Missika, adjoints à la Maire, ont inauguré hier lundi 15 juin le projet “Paris sous les fraises”, accueilli par les Galeries Lafayette et mené par l’Association Française de Culture Hors-Sol. Il est le fruit de l’appel à Projet “Végétalisation innovante” initié par la Ville de Paris.

Paris a lancé en 2013, avec son agence de développement économique Paris&CO, un appel à projet “Végétalisation innovante” qui vise à promouvoir des projets de végétalisation et de développement de l’agriculture urbaine.  À la suite de cet appel 30 projets ont été sélectionnés.

Accueilli par les Galeries Lafayette Hausmann, le projet “Paris sous les Fraises” est un projet de végétalisation urbaine dédié à la culture de fraises, de framboises, de fleurs comestibles et de plantes aromatiques, qui vont pousser sous les yeux des visiteurs. Initié en mars 2015, ce projet de culture hors-sol sans intrants chimiques a impliqué la reconstitution d’un écosystème entier sur la terrasse du grand magasin.

Pénélope Komitès et Jean Louis Missika, adjoints à la Maire de Paris, ont inauguré hier lundi, aux côtés de Nicolas Houzé, Directeur Général des Galeries Lafayette et du BHV MARAIS, cette installation végétale en plein air de 1000 m², conçue à partir de chanvre et de laine. 21000 plantes vont y être cultivées, selon des procédés respectueux de l’environnement et stimulants pour l’écosystème urbain. Les fruits récoltés à maturités seront ensuite distribués aux chefs restaurateurs de la capitale, partenaires de l’expérimentation.

La Ville de Paris soutient ce projet ainsi que l’Association Française de Culture Hors-Sol, qui depuis 2008 s’engage pour la démocratisation d’une agriculture hors sol saine, économe et productive. En associant végétalisation et production alimentaire, elle aborde simultanément les enjeux de sécurité alimentaire et de qualité de vie en milieu urbain dense.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Alain Delavie

    En effet, tous les murs qui seront végétalisés seront confrontés au besoin de ravalement qui revient tous les 10 ans. Et il faudra bien enlever tout ce qui a grimpé. Beaucoup d’éphémère dans certaines actions. Et pour moi, jardin ne rime pas avec éphémère.

  2. Nanou

    Bravo JPP !derrière le plein la vue , une autre vérité

  3. jpp

    L’agro business s’installe sur nos toits. Pour l’instant ces opérations ne sont rentables qu’associées à de grandes opérations de communication. On peut facilement imaginer les quantités d’eau nécessaires à de tels déploiements industriels “respectueux de l’environnement”. On peut facilement imaginer aussi la saveur de ces fruits artificiels.
    L’opération est simple : la révision du Plan local d’urbanisme va stimuler la spéculation immobilière. Les surfaces construites au sol à tour de bras , réduisant les espaces naturels ,seront soit disant compensées par ces végétalisations factices. Au lieu du retour à la nature en ville qu’on nous promet, nous allons assister à une explosion de son artificialisation.. On va continuer à tout bétonner comme Place de la République.Bonjour la COP.

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