Le retour de l’impatiens diamant bleu sur mon balcon

Le retour de l’impatiens diamant bleu sur mon balcon

Impatiens namchawarbensis, Pépinière Fleurs du Sud, Journées des Plantes, Domaine de Chantilly, Chantilly (60)
Au fil des années, j’ai de moins en moins d’impatience annuelle qui se ressème sur mon balcon. J’ai repris la plus rare et la moins envahissante aussi, Impatiens namchawarbensis, aux grandes fleurs bleues. Il me restait une petite place où je peux désormais l’admirer tout à loisir.

J’aime beaucoup l’impatience de Balfour (Impatiens balfouri), mais elle se ressème beaucoup trop et il faut ensuite des années pour s’en débarrasser quand on n’en veut plus. Idem pour Impatiens parviflora qui devient vite une indésirable qui se niche partout. Quand à l’immense Impatiens glandulifera, elle devient bien trop grande et surtout elle exige des arrosages quotidiens copieux aux plus chaudes heures de l’été. Même s’il m’est facile d’arroser, je préfère m’éviter des corvées pénibles. Sans parler des périodes de vacances, toujours problématiques quand le temps est superbe.

Comme d’habitude, j’ai trouvé un beau plant de cette impatience diamant bleu lors des Journées des Plantes de Chantilly sur le stand d’Alain Tan (pépinière Fleurs du Sud) qui possède une belle collection d’impatiences.

J’ai réussi à planter toutes les plantes achetées vendredi dernier (sept en tout). Mon balcon est désormais bien planté et j’ai pu ajouter du compost et de l’engrais organique dans toutes les potées et jardinières pour assurer de belles floraisons dans les semaines et mois à venir. Ma belle impatience a une place bien en vue. J’espère qu’elle pourra disséminer ses graines, soit dans la grande jardinière où elle est installée ou dans les contenants à proximité. Mais la végétation sur mon balcon est souvent très dense et opulente en été, ce qui ne facilite pas les semis spontanés qui ne réussissent que sur un sol bien dégagé. Si Dame Nature veut bien faire les choses…

Cette année je me suis bien débrouillé car mon balcon est terminé à la mi mai, et tous les végétaux achetés ont été plantés au fur et à mesure. C’est plus que bien rempli, mais je n’ai pas de plantes qui me restent sur les bras et que je ne sais plus où installer. Et je n’ai pas multiplié les petits pots et les suspensions, véritables galères à entretenir pendant la belle saison. Mais si tout pousse bien, cela devrait donner un spectacle assez surprenant car j’ai acheté quelques spécimens qui devraient prendre une ampleur certaine (un deuxième alcathéa, un pigamon blanc immense, un aconit grimpant qui a déjà bien démarré, une Heucherella version XXL…). Dans quelques semaines, cela va être la jungle !

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. mamiefanfan

    quelle magnifique couleur !!

  2. nicole

    un deuxième alcathéa ? mazette …… ça va être superbe , tout ça ! cette impatiens bleue est magnifique, dommage qu’elle soit gélive …moi aussi je pratique le planter serré, alors peu de semis spontané, sauf … un très joli geranium vivace ‘Katherien Adele’ qui, lui, se retrouve partout y compris loin de sa base, dans les jardinières de fraises ! je vais bientôt repiquer les plantules en godets, si le coeur vous en dit … ou s’il reste de la place, il y en a un pour vous !

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