Où la pyrale passe, les buis trépassent… Enfin pas encore heureusement, mais leur état n’est pas brillant quand les chenilles de ce papillon ont dévoré tout le feuillage ne laissant plus que les rameaux à nu. Sur une haie, la défoliation est impressionnante.
Les buis ne sont pas morts, car ils redonnent des nouvelles pousses par ci par là. Mais cela doit considérablement les affaiblir. Et les jeunes pousses risquent fort de connaître un triste sort…
Le dernier hiver très doux et l’année humide n’ont pas arrangé la situation. Le buis repousse mais lentement.
Notre expérience à Saint-Serge est que l’aspersion régulière de bacilus thurengiensis permet de contenir temporairement la maladie. Il faudrait prendre le temps de bien observer le cycle de reproduction (3 à 4 par an) et agir en temps utile.
Nous avons un grand buis d’environ 6 mètres de haut qui est la plus belle pièce du jardin, qui plus est devant l’église.J’imagine qu’il faut plus de cinquante ans pour obtenir une tel buis. Sa disparition serait catastrophique à notre échelle, celle de plusieurs générations.
Aux Buttes-Chaumont , la consigne est de couper tout buis infecté. Seule note positive un prédateur a été observé en France (“hyménoptère prédateur et parasitoïde” -l La garance voyageuse n° 106).
Quelle calamité ces bestioles !