Nijinski Hare (Barry Flanagan)

Nijinski Hare (Barry Flanagan)

Nijinski Hare, Barry Flanagan, art contemporain, FIAC Hors les murs, Jardin des Plantes en automne, Paris 5e (75)
Toujours dans le cadre de la manifestation de la FIAC Hors les murs au Jardin des Plantes de Paris (Paris 5e), voici une immense statue en bronze réalisée par Barry Flanigan et installée dans le haut de la grande perspective, non loin de la grande galerie de l’évolution et des grandes serres. Elle plaît beaucoup aux enfants qui s’en approchent volontiers pour s’y faire photographier.

Nijinski Hare, Barry Flanagan, art contemporain, FIAC Hors les murs, Jardin des Plantes en automne, Paris 5e (75)C’est en 1982, que le souvenir d’un lièvre bondissant dans la neige des basses terres du Sussex, lui inspire l’idée de cette série de sculptures. L’artiste découvre qu’il peut amplifier l’expressivité et l’émotion de ses lièvres en leur revêtant des attributs humains.

Une de ses premières interprétations, le Nijinski Hare, révèle l’influence de Rodin sur l’oeuvre de Flanagan, et tout particulièrement la sculpture du fameux danseur de ballet russe, Nijinski (1912), fort connu pour son habileté à danser sur pointes et pour ses sauts athlétiques. Flanagan réussit à transposer la posture de cette figurine en tension sur Nijinski Hare dont les membres repliés semblent prêts à relâcher une énergie extraordinaire. Déclinée sous différentes tailles et versions, cette sculpture est devenue l’une des représentations les plus importantes et les plus revisitées dans l’oeuvre de Barry Flanagan.

Nijinski Hare (1996), d’une hauteur dépassant les cinq mètres, est la sculpture la plus imposante de cette série.

Nijinski Hare, Barry Flanagan, art contemporain, FIAC Hors les murs, Jardin des Plantes en automne, Paris 5e (75)
Nijinski Hare
1996, bronze, épreuve d’artiste numéroté 2/2 (édition de 5 exemplaires plus 2 éditions d’artiste).
518 x 188 x 262 cm.
Oeuvre présentée par Waddington Custot Galleries, Londres (UK).

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 4 commentaires

  1. mamiefanfan

    j’aime bien, mais dans de très grands espaces !!!!

  2. Josette

    Ce n’est pas celui là que mon chien aurait coursé dans les champs !

    Mon toutou, prénommé Toutou, (admirez la recherche !!!) dans sa jeunesse démarrait comme un boulet de canon quand il repérait un lièvre. Pour ne pas trop culpabiliser je me disais que cette poursuite était de l’entrainement bénéfique pour échapper plus tard aux chasseurs et leur chiens.

    Toujours plus rapide le lièvre mais aussi malin … Parfois alors que Toutou courait au loin la bestiole avait fait un saut de côté et se trouvait presque encore à son point de départ.

    L’âge venu, Toutou se contente de courser ou de donner de la voix contre les intrus du jardin : les chats des voisins qui trouvent la maison accueillante….

    A part ça, je veux bien de la statue dans mon jardin. J’aime beaucoup ce lièvre gigantesque qui a mis les bottes de sept lieues et bu une potion magique.

    Quelle imagination ces artistes !

  3. zansu

    Aujourd’hui le ciel est couvert mais dés qu’il y aura du soleil je prends mon appareil photo et je passe la journée au Jardin des plantes, toutes vos photos (fleurs et statues) m’en ont donné l’envie. Merci

  4. nicole

    ben vraiment …. ce que j’aime le plus dans cette sculpture, c’est le commentaire ….

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