La cardère sauvage, un graphisme fort

La cardère sauvage, un graphisme fort

Cardère sauvage (Dipsacus fullonum), Parc floral de Paris, Paris 12e (75)

La plante en pleine floraison actuellement est impressionnante par sa hauteur qui dépasse parfois les deux mètres, mais chaque fleur ou plutôt chaque inflorescence est d’une grande élégance avec une composition géométrique aux lignes fortes.

Plante jolie, mais utile aussi :

  • Ses feuilles inférieures forment un réceptacle où peut s’accumuler de l’eau. D’où le rôle d’abreuvoir naturel pour les oiseaux. La chenille du sphinx-bourdon se nourrit du feuillage.
  • Ses fleurs offrent du nectar aux abeilles, aux bourdons, aux syrphes et aux papillons.
  • Ses graines (jusqu’à 600 par tête de cardère) attirent les oiseaux granivores. Elles sont très riches car elles contiennent jusqu’à 22 % de lipides.
  • Ses tiges creuses quand elles se dessèchent servent d’abri en hiver à de nombreux insectes.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. &

    une blogueuse de jardin m’avait envoyé une mini-plante pour mon jardin , car elle attire les oiseaux pour ses graines . elle a bien fleuri , et j’ai fait des photos
    car elle est très photogenique ; puis pendant 2ans rien ; et cette année pour mon plus grand plaisir , j’en ai une dizaine ds mon petit jardin . Si on ne veut pas être envahie elle s’arrache facilement

  2. nicole

    c’est toujours un superbe spectacle, cette cardère des champs (dipsacum fullonum) ,elle est plus décorative que la cardère des villes (dipsacum sativum) , utilisée dans le temps par les industriels du textile pour carder les tissus.
    “La Hulotte,” le journal le plus lu dans les terriers, a consacré deux très jolis numéros à la cardère à foulon, avec possibilité d’obtenir un petit sachet de graines pour que la culture ne s’en perde pas (par manque d’intérêt , cette plante a failli disparaitre)

  3. mamiefanfan

    c’est beau,chez moi, les graines n’ont jamais voulu germer ????

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