En fin d’été, l’oïdium fait des ravages

En fin d’été, l’oïdium fait des ravages

Oïdium sur fruits et feuillage d'un millepertuis arbustif dans le square Carnot, Paris 12e (75)

Millepertuis arbustif, menthe, courge, dahlia, phlox des jardins, berbéris, mahonia, rosier, aster, bégonia tubéreux… En fin d’été, la liste est longue des plantes attaquées par le blanc (ou oïdium), ce champignon parasite qui couvre les tiges, les feuilles, les boutons floraux, les fleurs et les fruits d’un feutrage blanc gris caractéristique.

Oïdium sur le feuillage d'un pied de phlox dans le Parc Floral de Paris, Paris 12e (75)

Oïdium sur le feuillage d'un pied de menthe dans le Parc Floral de Paris, Paris 12e (75)

Oïdium sur le feuillage d'un pied de dahlia dans le Parc Floral de Paris, Paris 12e (75)

Cette série de photos fait un peu galerie des horreurs ! Mais je n’ai pas eu de mal à les réaliser tant il y a de plantes touchées par cette maladie cryptogamique qui a bénéficié de conditions météorologiques qui lui ont été particulièrement favorables cette année. Et les nuits fraiches qui succèdent aux journées chaudes ne sont pas faites pour arranger les choses, bien au contraire.

Oïdium sur le feuillage d'un pied de dahlia dans le Parc Floral de Paris, Paris 12e (75)

Triste spectacle, mais pour la plupart de ces végétaux, il n’y a plus rien à faire. Inutile de jouer du pulvérisateur et de traiter à tout va, cela n’éliminera plus la maladie. À cette époque de l’année, cette dernière n’est plus vraiment un danger pour les plantes qui vont bientôt rentrer en repos végétatif et souvent perdre leur feuillage contaminé. Il faudra alors penser à ramasser toutes ces feuilles couvertes de blanc pour les éliminer loin des végétaux qui les portaient.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 4 commentaires

  1. jpp

    Mildiou ?

  2. Catherine D

    Chez moi non plus pas d’oïdium… tout est grillé, c’est plus simple !
    Ce sont les arrosages qui font ça, non ?

  3. jpp

    Dans mes jardins moins d’oïdium cette année que les autres années. La vigne de saint-Serge est pratiquement indemne.Et beaucoup moins de mildiou sur les tomates que l’an dernier.

  4. Michèle

    Pour l’instant pas d’oïdium dans mon jardin, je suis contente!!! quand je vois tes photos, c’est un vrai désastre!!

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