Jolie floraison du lierre terrestre (Glechoma hederacea)

Jolie floraison du lierre terrestre (Glechoma hederacea)

Tapis de lierre terrestre fleuri (Glechoma hederacea) dans la pelouse, Parc de Sceaux, Hauts-de-Seine

La variété à feuillage panaché du lierre terrestre (Glechoma hederacea) est souvent cultivée, mais la forme sauvage reléguée le plus souvent au statut de mauvaise herbe est toute aussi charmante, surtout au début du printemps quand ses petits épis lâches de fleurs bleues se dressent au-dessus du tapis de feuilles.

Tapis de lierre terrestre fleuri (Glechoma hederacea) dans la pelouse, Parc de Sceaux, Hauts-de-Seine

Cette petite plante sauvage spontanée en France est un adorable couvre-sol, qui prolifère vite dans un sol frais et à exposition ombragée. Une belle sauvageonne qui ne demande qu’à être adoptée, même en pot ou en jardinière où elle prendra un port étalé à retombant.

Tapis de lierre terrestre fleuri (Glechoma hederacea) dans la pelouse, Parc de Sceaux, Hauts-de-Seine

Description de Coste (tome 3, taxon n°2902) id : 2966 – pr : 9
Nom présent dans la flore de Coste : Glechoma hederacea Linné – Lierre terrestre.

Plante vivace, mollement poilue, couchée-radicante, à tiges florifères redressées, simples, longues de 5-25 cm. ; feuilles pétiolées, suborbiculaires en rein ou en coeur, crénelées, vertes, molles, palmatinervées ; fleurs violettes tachées de pourpre, grandes, odorantes réunies 2-3 à l’aisselle des feuilles et tournées du même côté ; calice tubuleux, droit, à 15 nervures, à 5 dents un peu inégales ; corolle bilabiée, longue de 15-20 mm., à tube droit et saillant, à gorge dilatée, à lèvre supérieure dressée, plane, échancrée, l’inférieure à 3 lobes, le médian grand, en coeur renversé ; 4 étamines, rapprochées, ascendantes, les 2 intérieures plus longues ; anthères à loges divergentes et disposées en croix.

Haies et bois, dans presque toute la France et en Corse. Europe ; Asie occidentale et boréale jusqu’au Japon.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. josette

    J’en ai plein sur le devant de la maison qui donne directement sur la rue (en fait de rue c’est un chemin goudronné)qui mène vers les champs pour un côté. Pour l’instant je n’ai pas le temps de m’occuper de cette partie pleine de pierres aussi cette présence me plait bien.

  2. mamiefanfan

    c’est vrai qu’on considère cette charmante petite plante comme une mauvaise herbe car elle pousse un peu n’importe où , moi la première d’ailleurs. il y en a plein mon jardin, dorénavant, je vais y faire plus attention.

  3. jpp

    Je viens de faire un semis de Glechoma hederacea …avant de faire la même constatation qu’Alain ! J’en ai plein mon jardin à la campagne.

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