Dernière limite pour tailler les rosiers remontants

Dernière limite pour tailler les rosiers remontants

Massif de rosiers et de jacinthes dans le jardin du Palais Royal Paris 1er (75)

La douceur revenue a marqué le temps du renouveau dans les parcs et jardins de Paris et de ses environs. Partout des signes de reprise de végétation se montrent et les rosiers ont déjà de belles pousses. Si vous ne les avez pas encore taillés, il faut le faire sans plus tarder sinon vous allez retarder leur floraison.

Quelques rappels :

  • On ne taille que les rosiers remontants (à floraison répétée pendant toute la belle saison).
  • Les rosiers buissons vigoureux sont taillés à cinq yeux (en partant de la base de chacune des tiges, comptez les cinq premiers bourgeons apparents et coupez au-dessus du cinquième).
  • Les rosiers buissons peu vigoureux voire chétifs sont taillés très courts, à trois yeux.
  • On coupe juste au-dessus d’un bourgeon, sans laisser un bout de tige dépasser.
  • Vous pouvez tenter de bouturer les rameaux coupés.
  • La taille s’effectue avec un sécateur. La lame coupante de ce dernier doit toujours être du côté du rameau laissé sur le rosier. La contre lame plus épaisse est positionnée du côté du fragment de tige enlevé.
  • On désinfecte le sécateur avant de tailler un autre pied de rosier pour éviter toute propagation de maladies.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. jpp

    Je m’interroge de plus en plus sur la date de taille des rosiers compte-tenu du réchauffement. Je pense dorénavant tailler fin d’automne car avec le réchauffement, le débourrage est de plus en plus précoce (cette année c’est parti !). Et d’autant que les rosiers de St-Serge sont en situation difficile donc chétifs. Ca aurait pu me jouer des tours, vu la grosse période de froid mais je ne vois pas de dégât majeur.

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