Les arbres fruitiers ont les faveurs des jardiniers

Les arbres fruitiers ont les faveurs des jardiniers

La dernière étude d’Efficience3 pour le Groupe J et le Salon du Végétal montre qu’en cinq ans le nombre de ménages, possesseurs d’arbres et d’arbustes à fruits dans leur habitat principal, est passé de 43 à 51 % globalement et de 62 à 69 % pour ceux disposant d’un jardin. Avec, pour chacun d’entre eux, un taux de possession moyen supérieur à trois espèces différentes et, pour la moitié d’entre eux, une présence assurée de cerisier et de pommier.

Il s’agit donc là du secteur le plus porteur des produits de pépinière dont la croissance, en toute logique, se fait en parallèle à celle du potager.
Soutenus par la campagne d’incitation à “manger cinq fruits et légumes par jour” ces deux fleurons de l’horticulture française bénéficient également de l’effet de crise, tant sur le plan économique que sur le plan utilisation profitable du temps libre.

Les arbres et arbustes fruitiers possédés par les Français en 2012 (en part sur les 51 % de Français ayant déclaré en posséder)

  1. Cerisier 50%
  2. Pommier 49%
  3. Prunier 35%
  4. Poirier 32%
  5. Pêcher 19%
  6. Framboisier 16%
  7. Figuier 14%
  8. Abricotier 11%
  9. Noyer, noisetier 9%
  10. Mirabellier, groseillier 8%
  11. Citronnier 6 %
  12. Vigne, cognassier 5 %
  13. Cassissier, olivier, mûrier 4 %
  14. Fraisier, oranger 3 %
  15. Actinidia (Kiwi), châtaignier, amandier 2 %
  16. Groseillier à maquereau, néflier, nectarinier, mandarinier, grenadier, plaqueminier (kaki), bananier, myrtille 1%
  17. Autres 3%

Les 2007 personnes participant à l’étude ont été interrogées sur ce qu’était pour eux la plante ou l’arbre “idéal” de demain. Et pour les 2/3 des Français ce doit être un arbre qui produit beaucoup de bons fruits, et ce toute l’année, de façon aussi pratique qu’économique. Ce doit être aussi une plante qui allie beauté, esthétisme, forme et parfum. Ce doit surtout être un végétal qui demande peu ou pas d’entretien. Et ce doit être, quoiqu’il arrive, un élément robuste, résistant, qui se débrouille tout seul et dure longtemps. Et il faudra également qu’il consomme peu d’eau, fasse de l’ombre, ne perde pas ses feuilles et soit totalement d’origine naturelle.

(Source : Efficience3 / Groupe J / Salon du Végétal; C’est la 8ème fois que Groupe J et le Salon du Végétal s’associent dans la réalisation de ce baromètre annuel, effectué par la société d’études Efficience3 auprès de 2000 ménages représentatifs de la population française, questionnés traditionnellement sur les mois d’octobre et de novembre chaque année.)

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 3 commentaires

  1. Pépinières Darnaud

    Je rétorquerai à cet “arbre fruitier idéal” le souvenir d’une réponse d’un célèbre Hybrideur californien de variétés fruitières, lors d’une lointaine rencontre en France avec des producteurs à qui il avait demandé leur avis sur leur fruit “idéal”, après leurs remarques il leur à dit : “Si je vous ai bien compris, vous souhaitez un beau fruit avec un diamant à la place du noyau.”

  2. mamiefanfan

    nous avons planté un cerisier en novembre, et nous avons hâte de manger notre première récolte si les oiseaux ne passent pas avant nous. mais quel bonheur de déguster ses propres fruits.

  3. jpp

    De manière très significative je connais un jardin de pied d’immeuble, dans Paris, dont la première manifestation a été la plantation de deux cerisiers. Là on est dans le symbolique mais d’une manière plus générale les français ont envie de manger de bons fruits. Et là on voit l’échec total de l’arboriculture de type industriel : les exploitations ne sont pas viables et les fruits sont de très médiocre qualité, cueillis avant maturité, etc…
    La condition de la réussite d’une plantation sont bien connues: se fournir chez un pépiniériste sérieux de sa région, planter des arbres bien adaptés à son terrain. J’ai acheté en province un vieux verger dont les arbres donnent encore des pommes et des prunes à profusion. Et je plante,moi, pour les générations futures.

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