Les feuilles mortes se ramassent déjà à la pelle sous les marronniers qui ont pris leur habit d’automne en plein été. Avec la météo calamiteuse de ces derniers jours, certains coins de Paris prennent des airs d’automne, comme les allées du Cimetière du Père Lachaise.


Difficile de croire que nous sommes en juillet…


La mineuse du marronnier a encore fait des ravages cette année. Et le printemps précoce et chaud a favorisé les attaques plus tôt que d’habitude, d’où cette hécatombe estivale qui donne à certains parcs ou jardins un air d’automne, encore accentué par la grisaille, les basses températures et la pluie. Sinistre !

Une belle provision de feuilles, mais qui ne peut servir à rien. Il faut les ramasser et les brûler pour ne pas propager davantage la mineuse.
Pour une fois pas tout à fait d’accord, cher Alain.
D’abord, vu de mon observatoire de St-Serge , la maladie s’est manifestée plus tard que d’habitude (15 juin au lieu de 15 mai).
Ensuite, on peut tout à fait se servir des feuilles ramassées maintenant: la larve n’hiberne dans les feuilles qu’à partir d’Octobre (info spécialistes mineuse de la Ville de Paris).
La politique de la ville de Paris est de replanter des marronniers rouges (pas sensibles au parasite)à la place des blancs .
En attendant la guêpe prédatrice de la mineuse qui équilibre la population dans les Balkans , berceau du marronnier…mais qui ne l’a pas suivie jusque chez nous pour l’instant.
les marronniers de Valmer vont mieux, Alix de saint V. les fait ramasser et brûler, seul moyen d’éliminer le parasite, la ville de Paris n’en fait pas autant ? J’imagine le Père-Lachaise sans les marronniers…