La doradille ne craint pas la sécheresse

La doradille ne craint pas la sécheresse

Appelée doradille capillaire, doradille chevelue, capillaire des murailles ou doradille polytric, cette petite fougère (Asplenium trichomanes) s’accroche dans les anfractuosités des murs où elle passe inaperçue le plus souvent.

Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75)
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75)
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Dans un univers aussi hostile, dénué de terre et d’eau, les doradilles faux-capillaires résistent et se propagent même. C’est le signe que l’eau qui semble manquer est en fait présente car ces petites fougères ont besoin de l’élément liquide pour se multiplier. À noter que sur la photo de ce mur en gabion toutes les doradilles sont sur le même niveau. Aucune plus bas, certainement parce l’eau est absente ou en trop faible quantité dans les strates de pierres inférieures. C’est très mignon cette petit frise végétale naturelle…

 

Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75)
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75)
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

Cette petite fougère à feuillage persistante apprécie un emplacement ombragé, à l’abri du soleil brulant. Elle peut même pousser en pot.

Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75)
Doradilles capillaires (Asplenium trichomanes) sur gabion dans l'Allée Arthur Rimbaud, Paris 13e (75), juin 2011, photo Alain Delavie

 

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 4 commentaires

  1. Fred

    Une petite colonie de ces petites fougères est implantée dans un vieux mur de meulière disjointes, exposé plein sud chez mes parents en champagne. J’en ai récupéré deux pieds pour chez moi, en région parisienne, qui prospèrent bien en pots (de terre) dans un coin de la terrasse.
    J’en profite pour une petite question qui n’a rien à voir: j’ai un espace à mi-ombre devant la maison ou j’installe chaque année Fuchsias, Impatiens, Chlorophytum, Coléus qui tous semblent bien apprécier l’emplacement vu leur vigueur. Mais cette année c’est la cata, deux pieds d’impatiens ont commencé à brusquement dépérir (chute des fleurs et de feuilles, jaunissement, ramollissement des tiges) et l’ensemble des plantes (environ 30 pieds) à été atteint en moins d’une semaine. Quelques autres pieds situés à quelques mêtres de l’autre côté de l’allée semblent eux aussi contaminés par cette maladie mystérieuse. J’ai aperçu des plants qui paraissent eux aussi contaminés dans différents massifs de ma commune et une cousine m’a parlé d’un flétrissement du même type chez elle en champagne. J’ai essayé de trouver des infos sur le web mais ce n’est pas évident, pour le moment deux pistes: le virus INSV (virus des taches nécrotiques de l’impatiens) ou le mildiou de l’impatiens (nouvelle maladie qui semble s’étendre en Europe ces dernières années) certains d’entre vous auraient-ils le même problème ou des pistes pour identifier la maladie ?

  2. Paule

    Très léger et subtil, j’ai toujours aimé cette fougère échevelée, presque animale …
    Fresque spontanée ?

  3. Alain of paris

    Le gabion doit avoir le même âge que la BnF maintenant ou presque, ce n’est pas une réalisation nouvelle. Les doradilles ont elles été plantées ? Je ne sais pas…

  4. laurent

    Le gabion est-il ancien? Ne les y a-t-on pas plantées? En tout cas, j’en avais dans un mur: avant qu’on ne le fasse refaire (il ne tenait plus du tout), j’ai tenté de les transplanter, mais sans succès… ;-( C’est vraiment une saxicole stricte.

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