J’aime les pavots d’Islande (Papaver nudicaule), que ce soient l’espèce aux petites fleurs délicates ou les hybrides aux énormes fleurs presque factices, parés des couleurs les plus extravagantes. Mais pour mon balcon, j’ai choisi un pied d’une variété aux fleurs blanc pur.

Pour en avoir aperçu quelques uns en Islande il y a quelques années, j’avais le souvenir d’un pavot minuscule, caché dans les anfractuosités du sol rocheux, en plein soleil. Avec des petites fleurs jaunes adorables. Les hybrides proposés en jeunes plants au printemps ont des proportions démesurées, avec d’immenses fleurs dressées très haut au-dessus de la rosette de feuilles. L’effet de la vigueur hybride, des sélections horticoles et d’un forçage à l’engrais. Maousse costo les pavots !
Les grandes fleurs se renouvellent sans cesse et tiennent assez longtemps, malgré la chaleur printanière.
Les nouvelles fleurs sont un peu plus petites que celles que portait le plant quand je l’ai acheté. Mais elles restent quand même très grandes. Elles se repèrent de loin sur le balcon.
Je supprime les tiges florales dès que les fleurs fanent et perdent leurs pétales. Pas de formation de graines, le but est d’avoir des fleurs, pas des bébés pavots partout sur le balcon.
Mon pied se comportera-t-il comme une vivace, une fleur bisannuelle ou une annuelle ? Surprise, à suivre…
Vivace à vie courte, présenté comme bisannuelle le plus souvent, surtout si on laisse les graines se former. Les nouveaux cultivars fleurissent désormais dès l’année du semis, en faisant un semis très précoce. Je vais essayer de le garder le plus longtemps, en coupant les fruits, inutiles dans mon jardinet urbain.
Il est splendide avec son blanc immaculé !
N’est-ce pas une vivace normalement ?
Il me rappelle un certain Romneya coulteri (pavot en arbre), que j’ai eu sur la plate-bande caillouteuse entre le mur de la maison et la terrasse plein sud.
Très rapidement, lui qui était réputé pour être très difficile à s’installer, s’y est plu tout de suite.
Il était magnifique, mais, devenu tellement énorme et drageonnait tant, que j’ai dû l’arracher pour le transplanter ailleurs … où il n’a jamais voulu reprendre ! :(
C’était bien ces vacances ? Bonne semaine Alain.