Renouée du Japon panachée (Fallopia japonica ‘Variegata’) au débourrement

Renouée du Japon panachée (Fallopia japonica ‘Variegata’) au débourrement

Dès son plus jeune age, la renouée du Japon panachée (Fallopia japonica ‘Variegata’) est impressionnante. À la sortie de l’hiver, après quelques mois de repos, elle offre le spectacle coloré de ses nouvelles pousses teintées de rouge corail et de crème qui pointent un peu partout dans la zone colonisée par les racines souterraines.

Le réveil de la renouée du Japon panachée
Nouvelles pousses de renouée du Japon panachée (Fallopia japonica 'Variegata'), mars 2011, photo Alain Delavie

D’un petit pied avec deux frêles pousses acheté il y a quelques années et soit-disant pas très poussant, la touffe s’est très vite développée, étendant dans toute la jardinière ses racines au point de la coloniser complètement.

A “dramatic foliage plant” !

Réputée moins envahissante que la forme sauvage à feuilles vertes si redoutée, cette variété très décorative pousse quand même très vite, surtout quand on lui donne toute l’eau dont elle a besoin en été. Il faut lui attribuer une grande jardinière pour elle toute seule, sinon ses voisines souffrent et sont vite étouffées.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. laurent

    Tu me rappelles d’aller vérifier si elles pointent dans le parterre du square contigu à mon jardin (la version non panachée). J’irai de ce pas les écraser, en espérant en venir à bout au bout de quelques années…

    jpp, je ne suis pas d’accord: il s’agit de gestion de la biodiversité, il ne faut pas y voir une métaphore sécuritaire. Si c’est pour voir la biodiversité se réduite, je suis pour la reconduite à la frontière. Malheureusement, le combat est déjà perdu, au détriment de nos rivières.

    Je trouve qu’Alain prend d’ailleurs un risque à la voir se ressemer. Heureusement, ce sera entre deux pavés parisiens et non au bord d’une rivière.

    Je ne parle ici que de la renouée, je suis bien d’accord qu’arracher tous les rosiers rugosa, les mahonias aquifolium et autres serait excessif. Et plus encore cette mode d’exclure de certains lieux les plantes non indigènes. Dans des zones Natura 2000, pourquoi pas, mais ailleurs, c’est excessif.

  2. jpp

    je n’adhère pas du tout à la mode sécuritaire qui sévit en botanique comme hélas dans la société en général. Je ne suis pas pour la reconduite des plantes dites invasives à la frontière. Mais il faut avouer que sur les bords de rivière les renouées posent problème, les pêcheurs peuvent en témoigner. A confiner au jardin donc.

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