Le mimosa de la rue du Ranelagh (Paris 16e)

Le mimosa de la rue du Ranelagh (Paris 16e)

Tous les dimanches matin, je parcours la rue du Ranelagh (Paris 16e) pour rejoindre la Maison de la Radio et les studios de France Bleu 107.1 pour une demi-heure d’émission en direct. Sur mon chemin, j’ai repéré depuis longtemps un mimosa planté dans un jardinet, en pleine forme malgré le climat moins favorable. Depuis quelques jours, il est couvert de pompons jaunes.

Et oui, je plaisantais il y a quelques semaines en annonçant que les mimosas fleurissaient dans Paris, mais des mimosas en pots, forcés et vendus chez les fleuristes et dans les jardineries. Mais il existe au moins un mimosa (Acacia dealbata), parfaitement acclimaté et bien vigoureux dans la capitale !

Il est quand même dans un endroit protégé des courants d’air froid et bien ensoleillé. C’est important si vous souhaitez tenter l’expérience. Trouvez d’abord un emplacement chaud et ensoleillé toute la journée ou au moins à midi et dans l’après-midi, contre un mur pour que la construction emmagasine de la chaleur dans la journée et la restitue au cours de la nuit. Le sol doit être bien drainé. Il est préférable d’installer l’arbre en pleine terre, car les racines seront mieux protégées contre le gel. Dans un pot, la plante est davantage exposée aux rigueurs hivernales.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 6 commentaires

  1. François

    N’oubliez pas les superbes acacias dealbata du Jardin des plantes, juste à côté de la grande serre! Un nuage jaune cette année.

  2. laurent

    Après trois essais du dealbata subalpina, j’abandonne. J’avais aussi vu un beau mimosa (plutôt 5 mètres) quelques années consécutives dans un lieu bien abrité de Liège, je me demande s’il a survécu aux deux derniers hivers…

  3. jpp

    Nous avons depuis deux ans à ST-S un mimosa d’origine inconnue. il a failli crever à cause du calcaire mais par contre il résiste au froid sous voile de protection et paillage.

  4. noemie

    Il mesure combien de haut?

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