Ils ont été jolis, resplendissants, lumineux, magnifiques tous ces sapins pour Noël et la Saint-Sylvestre. Mais les fêtes sont finies. Les aiguilles tombent à qui mieux mieux, c’est la débandade générale des sapins de Noël coupés qui s’amoncellent désormais dans Paris, le plus souvent dans les espaces spécialement aménagés dans les jardins parisiens, parfois n’importe où dans les rues…

La triste fin de ces arbres… Et il y en a des sapins…


Mais ce n’est pas tout à fait la fin des fins, surtout pour ceux déposés là où il faut, car ils seront recyclés et non pas incinérés comme les ordures ménagères, ce qui arrive immanquablement aux arbres délaissés n’importe où sur les trottoirs ou sur la chaussée.

Au lieu d’être abandonnés dans la rue, les sapins déposés dans les points de recyclage seront transformés en broyat et utilisés comme paillage directement répandu sur les massifs des jardins parisiens, ou comme élément pour la fabrication de compost. Ils peuvent aussi servir en épandage dans les allées des jardins.
Les sapins doivent être dépourvus de décorations, non floqués et sans sac. Ils pourront être déposés jusqu’au 23 janvier 2011.
Merci JPP pour cette explication.
Je ne connaissais pas du tout cette technique qui semble être réservée aux spécialistes des sols.
Plantine,
Le BRF (bois raméal fragmenté) est une grosse mode venue du Canada. On utilise du broyât de petit branchage frais (le “frais” est impératif). On enfouit ensuite très superficiellement ( à moitié). Ca enrichit fortement la terre mais l’inconvénient est la “soif d’azote” (la décomposition du BRF mobilise l’azote du sol).. Donc soit rapporter en même temps du compost , soit cultiver des végétaux peu exigeants en azote, soit être patient et attendre deux, trois ans…
Cette méthode est valable si on peut se procurer du broyât en grande quantité donné par un professionnel qui s’en débarrasse. Avec un broyeur amateur , c’est fastidieux : 2 heures de broyage à deux pour 3M2 !
Je dirais plutôt ‘déchéance’ ; ça me fend le coeur de voir ça ; quel gâchis ! Ce qui est décadent, je dirais plutôt que ce sont nos sociétés …
Je suis tout-à-fait d’accord avec ce que dit JPP, mais c’est quoi le BRF qu’ils expérimente à Saint-Serge ?
Chouette, je vais pouvoir faire mon vilain petit canard !
Un écolo bricolo de la ville de Paris (sans doute le même qui pense qu’il ne faut pas de pelure d’agrume dans le compost) a décidé que les broyeurs de végétaux ne sont pas les bienvenus dans les jardins partagés. Ca fait du bruit et il faut mutualiser (pratique : tu prends rendez-vous, tu trouves une grosse voiture, tu mets dans le gros coffre, tu uses plus en essence que le broyeur n’use d’électricité, etc…).
Quand est-ce qu’on comprendra que les services de proximité rendus par les jardins partagés ne se limitent pas au compost ?
A Saint-Serge , on broie sur place une importante quantité de taille d’arbustes et on expérimente le BRF .
Dans le même ordre d’idées on récupère pas mal de végétaux qui autrement iraient à la poubelle (jacinthes en ce moment).
Nous le portons dans un enclos spécial et comme à Paris, il sera broyé, transformé en terreau et nous le retrouverons dans les massifs d’été de la ville :)