Vague de froid annoncée : protéger les jardinières de géraniums

Vague de froid annoncée : protéger les jardinières de géraniums

Une nouvelle vague de froid est annoncée pour la semaine prochaine, dès demain lundi. Pour celles et ceux qui n’auraient pas encore bien protégé leurs plantes frileuses, notamment leurs pélargoniums, il est prudent de les abriter sous un voile d’hivernage sans plus attendre.

Protection hivernale des potées de plantes frileuses dans Paris
Protection hivernale (film plastique) sur des jardinières de géraniums, rue du Ranelagh, Paris 16e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Dans Paris, les géraniums sont souvent suffisamment abrités pour résister aux hivers parisiens. Mais depuis deux ans, les températures très basses ont quand même fait des dégâts, surtout pour les potées ou les jardinières exposées aux courants d’air froid.

Protection hivernale des potées de plantes frileuses dans Paris
Protection hivernale (plastique à bulles) sur des jardinières de géraniums, rue du Ranelagh, Paris 16e (75), décembre 2010, photo Alain Delavie

Il est donc préférable de couvrir les géraniums, soit avec un voile d’hivernage en non tissé, soit avec des feuilles de papier journal ou du plastique à bulles, en veillant à bien fixer de part et d’autre les protections pour qu’elles ne s’envolent pas au premier coup de vent.
La première solution permet de laisser filtrer encore un peu de lumière, nécessaire pour les plantes. Dans la journée si les températures sont positives, il est préférable d’aérer les géraniums en dégageant le plus possible le film ou la protection. Mais il faut penser à la remettre quand le soleil se couche, car les températures chutent alors très vite.
Dernier détail qui a son importance : le film plastique ou le voile d’hivernage ne doit pas toucher le feuillage des géraniums, sinon les feuilles en contact risquent de geler par temps très froid. Il faut disposer des tuteurs pour tendre la protection tout autour des plantes de telle façon que les feuilles ne soient jamais contre le film protecteur.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 4 commentaires

  1. jpp

    Moi aussi j’ai des expériences négatives avec les protections de ce type. S’il fait trop froid, il fait trop froid et ça gèle quant-même.Et c’est vrai que de déballer sans cesse ces protections soit pour aérer, soit pour arroser (comme dans un châssis), c’est très fastidieux.Je mets les géraniums de St-Serge au châssis (sauf que je n’ai plus assez de place !) et pour les autres : alea jacta est !

  2. Plantine

    C’est un peu surréaliste ces sacs sur les rambardes ! On dirait que l’occupant des lieux est en panne de frigo et a stocké là ses vivres bien au frais. ;)
    Un ‘Geranium’ zonale a tenu 8 ans sur la rambarde (N/O) sans protection. Il est mort l’hiver dernier ou j’ai eu la très mauvaise idée de mettre du voile d’hivernage. Je pense que c’était de soif !
    Cette année, je retente sans … on verra bien.
    A propos de l’Anthurium dont tu parlais sur France Bleu, mon mini, prépare une autre fleur … j’attend qu’elle s’ouvre un peu pour oser la montrer.
    Bon week-end à toi.

  3. Anne

    trop tard , les miennes sont déja cuites , mais quand on a rien pour les stocker , c’est inévitable , quand à mettre des tuteurs et des voiles pardessus cela me semble difficile à réaliser

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