Le repos imminent du bégonia ‘Papaya’

Le repos imminent du bégonia ‘Papaya’

Comme tous les bégonias tubéreux cultivés dehors pendant la belle saison, mon bégonia ‘Papaya’ (en fait un Begonia sutherlandii), entre en repos. Il jaunit de plus en plus et donne des bulbilles à l’aisselle des feuilles.

Bégonia tubéreux
Feuillage jaunissant du bégonia 'Papaya' (Begonia sutherlandii), octobre 2010, photo Alain Delavie

L’arrêt de la floraison et le net jaunissement du feuillage sont les signes avant-coureurs de l’arrêt de la végétation pour ce petit bégonia tubéreux sud-africain. La période devient délicate, il ne faut plus arroser ou presque plus, sinon c’est la pourriture des racines et du bulbe. Et cette année, j’ai de la chance, pas d’attaque d’oïdium, fréquente en fin d’été et en automne.

Bégonia tubéreux
Bulbilles sur les tiges du bégonia 'Papaya' (Begonia sutherlandii), octobre 2010, photo Alain Delavie

L’autre signe du repos imminent, c’est l’apparition de bulbilles, des petits bulbes situés à la base des feuilles, sur les tiges. Ce sont des organes de reproduction végétative de ce bégonia, car chaque bulbille est susceptible de redonner un plant de bégonia au printemps suivant.

Bégonia tubéreux
Bulbille sur la tige du bégonia 'Papaya' (Begonia sutherlandii), octobre 2010, photo Alain Delavie

Je suis plutôt content, car cette année les bulbilles sont assez grosses et bien formées. Je les ai repérées suffisamment tôt pour disposer la potée à l’abri des eaux de pluie et sur le sol, à l’arrière du balcon. Quand le feuillage va s’effondrer et se dessécher, ce sera plus facile pour récupérer celles qui vont immanquablement tomber de part et d’autre.

La difficulté ensuite est de les conserver pendant l’hiver, sans qu’elles se dessèchent trop à l’air libre car ces organes de survie ont peu de réserves et beaucoup se ratatinent au fil des semaines. Je vais peut-être les enfermer dans de la tourbe sèche pour limiter les risques de perte d’eau. Le tout dans une boite hermétique, à la cave ou dans le bac du réfrigérateur. Quand à la potée au repos, s’il ne gèle pas trop fort, je la laisserai sur le balcon, à l’abri. Sinon ce sera la cave.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. Laurent

    Faudra que je vérifie ça, tiens. Je n’avais jamais remarqué. Mais bizarrement, peut-être grâce à la protection de la serre (à l’ombre, donc différence en ce qui concerne la pluie mais pas la température), il ne semble pas vouloir se mettre au repos.

    PS: as-tu reçu mon MP?

Les commentaires sont fermés.