Lierre terrestre panaché (Glechoma hederacea ‘Variegata’)

Lierre terrestre panaché (Glechoma hederacea ‘Variegata’)

Moins imposant que la patate douce d’ornement, le lierre terrestre panaché (Glechoma hederacea ‘Variegata’) offre un joli feuillage qui s’intègre bien dans les compositions florales estivales réservées aux emplacements ombragés ou mi ombragés.

Plante vivace à feuillage décoratif pour potées et suspensions
Suspension de lierre terrestre panaché (Glechoma hederacea 'Variegata') sur mon balcon, juillet 2010, photo Alain Delavie

Cette plante vivace a un port très étalé quand on la cultive sur le sol où elle a tendance à couvrir peu à peu la terre nue. Les longues et fines tiges couvertes de feuilles arrondies et crénelées s’enracinent au niveau des noeuds ce qui facilite le pouvoir couvrant de ce lierre terrestre. Cultivée dans une suspension ou une jardinière, Glechoma hederacea ‘Variegata’ retombe et forme des cascades qui peuvent facilement atteindre 50 à 80 cm de longueur pendant la belle saison. Pour en profiter le plus possible, il est préférable de le cultiver dans une suspension ou une potée accrochée à un mur ou une rambarde de balcon.

Cette plante robuste appartient à la famille des Lamiacées. Ce n’est donc pas un lierre, plante qui appartient à la famille des Aracées. C’est l’aspect des feuilles et son port couvrant qui lui ont valu ce surnom. L’espèce type a un feuillage vert. La forme horticole a des feuilles vert gris argenté plus ou moins bordées de blanc crème. Les jeunes feuilles sont parfois presque entièrement blanc crème puis elles perdent de leur panachure.
Au printemps quand la plante est cultivée comme une vivace, des petites fleurs tubulaires et violettes tachées de pourpre apparaissent discrètement le long des tiges, à l’aisselle des feuilles.

En pot ou en suspension, Glechoma hederacea ‘Variegata’ apprécie un sol riche et humifère, qui doit rester frais pendant la belle saison. Il faut donc prévoir des arrosages réguliers. Il faut absolument lui éviter les emplacements trop chauds et secs car son feuillage est sensible à la sécheresse de l’air. En été, il se montre sensible aux attaques d’araignées rouges et à l’oïdium quand les conditions lui sont défavorables. En cas de forte attaque, il est conseillé de rabattre la plante à la base pour qu’elle reforme de nouvelles pousses rapidement.

En hiver, ce lierre terrestre résiste aux gelées, son feuillage persistant pouvant disparaître. Mais de nouvelles pousses sortent très vite de terre en fin d’hiver dès que les températures redeviennent positives. Même s’il est cultivé avec des fleurs annuelles, il peut donc se conserver d’une année sur l’autre.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. noemie

    J’en ai planté un complètement à l’ombre, en couvre-sol, derrière des hydrangeas et sous un sureau. Il illumine super bien ce coin oublié…mais si j’oublie de l’arroser, par cette sécheresse, il me le fait savoir bien vite!

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