Qu’il soit des haies ou des champs, le liseron est rarement le bienvenu quand il s’invite dans un jardin. Et pourtant, il peut se montrer très joli et décoratif, au même titre qu’une ipomée. Démonstration en photos, prises dans le parc de Bercy (Paris 12e).

Avouez que ce grillage fleuri ne manque pas de charmes…

Et puis tout seul, il ne gêne personne sur son grillage ce beau pied de liseron des champs (Convolvulus arvensis L.). Alors pourquoi le trucider, surtout en déversant une bonne dose de désherbant chimique qui a de fortes chances de ne pas totalement l’éradiquer ?
À noter que le froid de la fin du printemps lui a donné une belle couleur rose plus accentué que d’habitude. Comme pour mon impatiens !
Davantage d’informations sur ce liseron :
Le liseron des champs (Convolvulus arvensis L.) est une herbe vivace qui possède un système complexe de racines et de rhizomes, de fines tiges volubiles ou traînantes qui forment souvent un tapis dense et enchevêtré, ainsi que des fleurs blanches ou roses en forme de trompette.
Les feuilles, de 2 à 5 cm de longueur, ont une forme triangulaire à sagittée, une marge entière et sont placées en position alterne sur la tige. Le liseron des champs appartient à la famille des Convolvulacées et ses fleurs ressemblent à celles des volubilis ou des belles de jour, plantes d’ornement bien connues. Elles sont solitaires ou disposées par paires à l’aisselle des feuilles. Le pédoncule possède deux petites bractées feuillues (de 2 à 4 mm de long) attachées à mi-chemin entre la fleur et la tige principale.
En pleine floraison, les fleurs mesurent de 1,5 à 2 cm de long et de 2 à 2,5 cm de large. Les fruits en forme de capsules sphériques contiennent chacun, entre une et quatre graines triangulaires, dont un côté est arrondi et les deux autres plats. Les graines sont gris brunâtre terne et rugueuses.
- Liseron des haies sur une touffe de mahonia, juin 2008, photo Alain Delavie
On confond souvent le liseron des champs avec le liseron des haies et la renouée liseron.
Le liseron des haies (Convolvulus sepium L.) est très similaire au liseron des champs, mais ses feuilles, ses fleurs et ses graines sont plus grosses, et il possède deux grandes bractées feuillues (de 10 à 20 mm de long) qui entourent la base de la fleur au lieu d’être attachées à mi-chemin sur le pédoncule de la fleur. On retrouve le liseron des haies surtout dans les pâturages, les champs abandonnés ou en bordure des champs plutôt que dans les cultures.
J’adore les liserons et il vaut mieux, parce que c’est une peste : autant de plantes de de bouts de racines sectionnées à l’arrachage ! j’en ai même vu s’enraciner après avoir été arrachées et laissées en tas à sécher au soleil … c’est dire !
Mais bon, c’est très joli aussi, surtout sur ce grillage.
Je me souviens que ma mère aimait une sorte de liseron que mon père avait eu la gentillesse de lui faire pousser en Côte d’Ivoire c’était un liseron d’eau et on le trouve dans les épiceries asiatiques.
Est ce que les patates douces ne seraient pas aussi une sorte de liseron ?