Phymatodes longissima

Phymatodes longissima

C’est un de mes achats lors de la dernière Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard (91), qui s’est déroulée début avril. Une belle fougère asiatique aux frondes très découpées : Phymatodes longissima.

Fougère exotique d'intérieur
Potée de Phymatodes longissima avec une grande fronde découpée, plante d'intérieur, photo Alain Delavie

Pour le moment, ma petite potée récemment rempotée n’a qu’une belle fronde bien verte. C’est une fougère peu rustique (elle est donnée résistante jusqu’à -5 °C si la souche est gardée au sec), à feuillage semi-persistant. Elle appartient à la famille des Polypodiacées. Je n’en sais pas beaucoup plus sur cette espèce peu répandue ici en France. Il semblerait qu’elle soit très proche du Polypodium aureum, une espèce de fougère américaine plus fréquente en culture.

Sur la base des conseils préconisés pour Polypodium aureum, il faut donc installer Phymatodes longissima dans un sol léger et poreux, maintenu frais par des arrosages réguliers tout au long de l’année. La terre du pot ne doit pas sécher. Une humidité atmosphérique importante est appréciée par cette fougère, d’où la nécessité de vaporiser de l’eau douce non calcaire sur les frondes aussi souvent que possible. Pendant la belle saison, il faut donner un engrais liquide équilibré tous les quinze jours.

Je l’ai trouvée chez Olivier Ézavin, pépinière Le Monde des Fougères.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. Plantine

    Jolie fougère que je ne connaissais pas.
    Mais voilà un genre que j’abandonne, pas moyen de leur donner l’humidité atmosphérique suffisante dont elles ont besoin.
    Sauf pour une qui résiste en bocal, minuscule, et semis spontané dans la sphaigne de je ne sais plus quelle plante.
    J’ignore qui elle est, mais elle est toute mignonne.
    Je la laisse dans la sphaigne dans laquelle elle se trouve … pourvu qu’elle reste toujours aussi petite, sinon, je crains le pire !

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