Peu de pertes après l’hiver froid et long

Peu de pertes après l’hiver froid et long

Rien de tel qu’une période de vacances pour jardiner ! Grand nettoyage, séance de rempotages et plantations diverses sur mon balcon, tel a été le programme d’une bonne partie de ce lundi. Épuisant !

Travaux de jardinage sur balcon au printemps
Vue d'une partie de mon balcon après la première grosse séance de plantations, avril 2010, photo Alain Delavie

Je circule beaucoup plus facilement sur mon balcon après ces premiers grands travaux printaniers et je suis très content d’avoir placé tous les jeunes plants qui trainaient encore en godets, certains depuis… la Fête des Plantes Vivaces de Saint-Jean-de-Beauregard d’il y a un an ! Il était temps, car la prochaine est pour la fin de la semaine. Au moins maintenant, je sais parfaitement ce que je dois ou peux encore acheter pour combler des vides. La place est de plus en plus rare, car j’ai de plus en plus de plantes vivaces et d’arbustes, qui prennent chaque année un peu plus d’ampleur.

Le bilan de l’hiver 2009-2010 est finalement plutôt bon. Hormis les fleurs annuelles qui ont gelé (impatiens et bégonias), ce qui n’a rien d’inattendu, je n’ai perdu qu’un géranium vivace, qui a certainement souffert d’un manque d’eau, un pied d’Impatiens tinctoria, de Begonia sutherlandii et trois minis cyclamens. Tous les plants de vivaces laissés en godets ont résisté : liriopes, tiarella, heuchère et asters. Tout repousse comme si de rien n’était. Et maintenant, ils ont tous été repiqués dans des gros pots ou des jardinières.
Encore quelques doutes avec ma potée de Begonia grandis ssp. evansiana, que j’ai laissée au sec tout l’hiver. C’est une espèce rustique, mais frileuse, pour le moment ce n’est pas anormal qu’elle ne reparte pas encore.

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. noemie

    Tu sais, j’ai l’expérience des Bégonia evansiana depuis plus de 25 ans
    ils ont supporté l’hiver 84 85 où la température est descendue jusqu’à -25 en grande banlieue. Ils ne sortent de terre que fin avril ou début mai. C’est tout à fait normal. Ils sont prudents: ils attendent tranquillement que la terre se réchauffe!

  2. Vérone

    Beau nettoyage Alain !
    :-)

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