Du lilas début février…

Du lilas début février…

Est-ce bien raisonnable ? Certes non. Mais il faut reconnaître que le regard est immédiatement attiré par ses gros bouquets immaculés et parfumés suspendus dans les airs au bout des branches dégarnies, presque sans feuille.Mais que va devenir cette plante forcée sous abri une fois qu’elle sera installée dans un jardin ou sur un balcon si les gelées continuent ou se font plus sévères ? Je ne donne pas cher des belles grappes blanches qui vont vite roussir sous les assauts du froid. Ca ne tuera pas l’arbuste qui repartira au printemps. Mais qui ne refleurira pas ! Pas avant l’année prochaine si la reprise se passe bien.

Le lilas en avril ou en mai, c’est très bien.
En attendant, je veux bien quelques fleurs forcées, mais uniquement celles qui ne sont pas trop hors saison, comme l’hellébore…ou les crocus, les iris nains (Iris danfordiae), les narcisses…

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cette publication a un commentaire

  1. Kristin

    c’est agréable des plantes forcées mais il ya de quoi faire en cette saison…pour l’instant, il y a le mimosa !!

Les commentaires sont fermés.