L’été des plantes en pots : l’impatiens

L’été des plantes en pots : l’impatiens

Comment les fleurs d’été cultivées en pots, jardinières ou suspensions passent elles l’été ?
Une question à laquelle je vais tenter d’apporter quelques réponses tout au long des semaines à venir, en commençant aujourd’hui par l’impatiens (Impatiens Walleriana-hybrides).Une des valeurs sûres pour les coins ombragés, ne recevant tout au plus que quelques heures de soleil le matin, l’impatiens n’a que deux ennemis pendant la belle saison : la chaleur excessive qui s’accompagne d’attaques d’araignées rouges et un sol trop détrempé ou trop sec.
C’est en effet la fleur du ni trop, ni pas assez… Trop d’eau au niveau des racines et ces dernières pourrissent entraînant le flétrissement du pied comme si justement il avait manqué d’eau. Un oubli d’arrosage et c’est en effet toute la plante qui se fane très vite, pour reprendre un bel aspect si l’oubli ne s’est pas trop prolongé.
Quand à la chaleur sèche, ce n’est vraiment pas le temps de ces fleurettes généreuses. Très sensibles aux attaques d’araignées rouges, elles sont vite envahies par ces parasites piqueurs-suceurs. Quand cela se produit, il est préférable de rabattre une bonne partie du feuillage et de le doucher plusieurs jours de suite. Inutile de traiter avec des produits chimiques, en général ils ont pour effet de griller le feuillage tout autant que les acariens tenaces.
L’an dernier, avec l’été frais et souvent arrosé, les impatiens ont été superbes. Il y a deux et trois ans, la chaleur extrême de l’été les a malmenées, sur mon balcon je les ai même arraché fin juillet, car je ne pouvais venir à bout des araignées rouges.
Cette année la chaleur n’a pas encore été excessive tout du moins dans la moitié Nord de la France. Seulement quelques chaudes journées, des nuits souvent fraîches, il en faut plus pour gêner ces “dames”, surtout si elles sont installées dans une cour ou sur un balcon ombragés. À suivre…

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).