Les mauvaises herbes ont parfois beaucoup de charme

Les mauvaises herbes ont parfois beaucoup de charme

Difficile d’échapper aux corvées de désherbage incessantes en mai et en juin, surtout avec toute cette pluie tombée depuis quelques semaines.
Mais parfois la nature fait bien les choses et réserve d’agréables surprises au jardinier négligeant, trop débordé, un peu fainéant… Et voici le jardin vite envahi par les herbes folles, dites mauvaises. Mais…
Et oui, cette belle graminée qui s’est invitée dans le jardin partagé Un petit bol d’air, situé tout près de chez moi et du canal de l’Ourcq, a eu la bonne idée de pousser à côté d’une valériane des jardins (Centranthus ruber). Duo charmant qu’il aurait été dommage de rater sous prétexte que les mauvaises herbes n’ont pas leur place dans un jardin. Et bien si, la preuve !

Alain Delavie

Agronome de formation et jardinier passionné depuis sa plus tendre enfance, collectionneur de plantes, Alain Delavie a exercé différents métiers toujours en étroite relation avec le monde végétal et le jardin, en commençant par celui de pépiniériste collectionneur avant de devenir journaliste et auteur spécialisé dans le jardinage. Il est aujourd'hui directeur des rédactions de Rustica (hebdomadaire Rustica, trimestriels Rustica Pratique et Rustica Les Essentiels).

Cet article a 2 commentaires

  1. Alain of Paris

    Bonjour,
    J’ai pu découvrir le jardin de l’ENS / LSH de Lyon grâce à votre blog. Votre jardin est superbe !
    Merci de votre visite et à très bientôt.

  2. François le jardinier de Marandon

    C’est le principe du jardin en mouvement concept inventé par Gilles Clément pour la Vallée, puis le Parc A Citroën, le jardin de l’ENS/LSH à Lyon et tant d’autres. Ce principe est repris aujourd’hui dans beaucoup de jardins publics qui acceptent le herbes qu’on disait mauvaises.
    F Arnal. Jardin de Marandon
    http://ahahh.blog.lemonde.fr/2008/05/02/le-jardin-de-lenslsh-a-lyon-

Les commentaires sont fermés.